samedi 2 février 2013

VO-Day : Batman and Robin Annual

 
Bienvenue dans ce deuxième VO-Day, le rendez-vous des amateurs de comics en VO.
 
 
Aujourd'hui, je vais vous parler de l'annual de Batman and Robin, premier annual depuis que la série a été rebootée dans le cadre de New 52.
 
 
 
 
Qu'est ce qu'un annual ? C'est tout simplement un numéro qui comme son nom l'indique ne parait qu'une fois l'an. Dans le temps, les annuals étaient surtout un moyen de republier des histoires incontournables. Aujourd'hui, ces publications permettent avant tout de proposer des histoires "bonus" et des mini-crossovers réunissant des héros qui sont trop occupés dans leurs séries régulières pour latter le cul des vilains en team-up.
 
 
Ici, c'est à une de ces histoires "bonus" que nous avons le droit. Damian Wayne, le fils de Bruce et Robin actuel propose à son père un petit trip à la Carmen SanDiego. Désireux de renouer avec l'héritage familial qu'il a ignoré depuis 10 ans, le rejeton de la chauve-souris offre à son père un pélerinage sur les lieux marquants de l'histoire d'amour entre Thomas et Martha Wayne.
 
 
 
Londres, Barcelone, Athènes... autant de lieux romantiques où nous apprenons que Martha s'adonnait à la peinture, que les parents Wayne se faisaient des bisous devant des statues de dragon et qu'une demande de mariage sur un rocher c'est totalement romantique... Mais où est l'action là dedans ?
 
 
C'est mal connaître le fiston Wayne qui a bien décidé de profiter du fait qu'il a envoyé son paternel faire le tour du monde pour devenir un Batman de remplacement. Gordon et les vilains n'ont qu'à bien se tenir. Un nouveau Dark Knight veille sur Gotham... et il a 10 ans et demi.
 
 
 
L'histoire de Peter J.Tomasi est plaisante à lire. Les dessins d'Ardian Syaf rendent justice au Caped Crusader et à sa clique. Cet annual ne restera sans doute pas dans les annales du comics, mais il a le mérite de m'avoir fait découvrir un Damian nettement moins tête à claques et qui, pour la première fois depuis que je le connais, accepte son héritage et montre qu'il aime son papounet. Un revirement intéressant chez ce personnage qui m'était toujours resté pour le moins antipathique.
 
Les anglophones peuvent déjà se procurer ce numéro dans toutes les bonnes librairies spécialisées et les monolingues n'auront sans doute pas longtemps à apprendre avant qu'Urban ne nous offre une version traduite que cette histoire gentillette.
 
Restez à la page !
 
 


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