dimanche 10 février 2013

Review : Mass Effect - Invasion

Un vrai gentleman ne parle jamais de ses conquêtes... Pourtant, s'il est bien une chose que j'ai réussi dans ma vie amoureuse, c'est de collectionner les femmes à bord du Normandy. Non, je ne suis ni un séducteur, ni un coureur de jupons... mais mon Shepard s'est envoyé en l'air avec à peu près toutes les espèces vivantes de la galaxie. Aucune femme (ni aucun homme d'ailleurs), Asari, Quarienne ou Humaine qui n'ait su résister à mon physique avantageux. Enfin si... il y en avait bien une... mon fantasme galactique permanent, pirate de l'espace, reine de la station Oméga : Aria T'Loak !
 
 
Non, ce n'est pas à elle que je pensais
Coup de bol, c'est à Aria qu'est dédiée la mini-série Mass Effect : Invasion que Dark Horse a publiée en 2011 et que Delcourt vient de sortir chez nous.
 
 
 
Précédant les évenements de Mass Effect 3 et de son dernier DLC (la sortie du DLC ne doit d'ailleurs pas être étrangère à cette sortie), l'histoire nous raconte comment la dangereuse biotique Asari (toutes les asaris sont-elles biotiques d'ailleurs ? On savait déjà qu'elles étaient toutes bisexuelles) est aux prises avec l'organisation Cerberus qui mettraient bien les mains sur sa jolie station orbitale pleine de criminels, trafiquants et contrebandiers de toutes sortes. Le combat peut commencer, mais les chiens de garde de la race humaine ont un atout dans leur jeu : la technologie des Récolteurs...
 
Des squatteurs vous empêche de voler une station orbitale
Contactez l'Homme-Trouble !
 
Je vous mentirais si je vous disais que ça ne m'a pas fait plaisir de retrouver l'univers Mass Effect. J'avais un peu peur que la fin de la trilogie de BioWare ne marque la fin de mes escapades dans l'espace concilien à l'aide des relais cosmodésiques. Vous n'avez pas tout compris à cette phrase ? Normal...
 
 
C'est là que le bat blesse. En me mettant à la place de quelqu'un qui n'a pas joué et vécu les différents Mass Effect à 100%, cet album restera nébuleux et sans grand interêt. Du côté des points négatifs mettons aussi la traduction qui n'a pas pris en compte les changements que les jeux avaient apporté à la VO :
- en français, on ne dit pas un Salarien, mais un Galarien
- Les extraterrestres à quatre yeux, on les appelle des Butariens, pas des Batariens, ça n'a rien à voir.
 
Le Krogan : C'est vrai que vous êtes des tétards à la naissance ?
Anto : On a dit pas Batarien, pas Batracien espèce d'impuissant !
Mais la traduction reste un défaut mineur et puisque cet album est véritablement dédié aux amateurs de la série, je pense qu'ils feront la traduction inverse eux-mêmes. Surtout que les qualités du dessin d'Omar Francia et du scénario de John Jackson Miller compensent largement et nous donnent enfin l'occasion de voir Aria en action. Si la belle était déjà attirante à souhait dans son rôle de marraine mafieuse du rade du bout de la galaxie, sa fureur guerrière nous fait enfin comprendre pourquoi elle est si crainte et redoutée sur la station des gros durs. L'histoire se permet même de nous la montrer sous un angle moins dur que l'image qu'elle renvoie dans les jeux de la série.
 
 
A noter que l'album nous propose un très court récit Mass Effect : Conviction mettant en scène James Vega, le marine le plus kéké de l'univers et de nombreux dessins préparatoires des jeuxs et des comics.
 
En espérant que Delcourt continue à fournir aux fans du Commandant Shepard de nouvelles aventures dessinées, je vous invite à rester à la page.
 


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