mercredi 27 août 2014

Review : Daredevil par Frank Miller - Tome 1 (Panini Comics)

Qu'est ce qu'une bonne histoire ? Ou plutôt qu'est ce qu'un bon conteur d'histoires ? A l'heure où la ligne Marvel Icons publie le premier run de Frank Miller sur Daredevil, je réalise que j'avais déjà lu ces épisodes... quand j'étais enfant... dans Strange... A l'époque, j'ignorais tout de  The Dark Knight, de Year One, de 300 ou de Sin City (et pourtant certains de ces comics étaient déjà sortis, je ne suis quand même pas si vieux que ça). Pourtant, mon inculture juvénile ne m'avait pas empêché de trouver ces histoires fascinantes et de les relire encore et encore. Bien entendu l'adolescence est passé par là et le pauvre crétin que je suis à mes moments perdus n'a pas pu s'empêcher d'égarer voir de revendre ou d'échanger ses précieuses revues.



Un dernier baiser et ils sont partis, me laissant seul sur les quais... en pleurs

Ce n'est que des années plus tard que j'ai compris ce que j'avais perdu. On ne le dira jamais assez, s'il y a bien une chose qu'il faut retenir de la carrière de Frank Miller c'est la maestria avec laquelle il a su redynamiser l'univers du super-héros aveugle qui était quand même en perte de vitesse chez l'éditeur. Dessinateur de la série depuis quelques mois, il n'avait pas encore son mot à dire sur les intrigues, mais il avait déjà réinventé le New-York dans lequel évoluait Matt Murdock. Des immeubles abruptes, chevauchés de réservoirs d'eau, de tuyaux dont on ne sait pas à quoi ils servent, d'antennes etc, etc... Une ville bien plus sombre et dangereuse que celle dans laquelle évoluait Spider-Man.

Un sens de la mise en scène flagrant quand même... non ?
Le héros changea également. Il se démarqua, trouva sa propre personnalité. Avant les coups de crayon de Miller, on utilisait des calques de Captain America ou de Spider-Man pour le représenter dans les scènes de combat (true story). Le dessinateur lui donna son propre style, mixe de boxe (le père de Matt Murdock était boxeur) et d'arts martiaux. Le décor et le héros se posaient là... Il ne manquait plus que l'histoire.


Puis, Frank prit en main le scénario. Il y injecta une dose de film noir (il y a une référence au Faucon Maltais dès le 2ème épisode de son run quand même), de ninja et de romances impossibles et c'était comme si le petit garçon de Hell's Kitchen n'avait pris ce liquide radioactif dans les yeux que pour en arriver là, à cet instant précis. Nombreux sont les scénaristes qui ont essayé de reproduire ce que Miller avait fait sur la série et peu y sont arrivés... Enfin, juste Michael Bendis quoi...


 Miller créa Elektra, la ninja grecque tueuse à gages et premier amour de DD. Il inventa Stick le mentor, aveugle d'un jeune Matt Murdock. Il invoqua La Main, le terrible clan d'assassins venu du Japon. Certaines de ces créations font encore partie intégrante de l'univers Marvel d'aujourd'hui... preuve s'il en fallait que nous étions en face d'une avalanche de coups de génie.

On voit plus trop Stick d'ailleurs...
Toutefois, Miller ne se contenta pas de créer de nouveaux personnages. Il en revitalisa d'autres... Bullseye l'assassin obsédé par tête à cornes par exemple... De vilain de base, il accède à la notoriété grâce à ces épisodes. Pourtant sa plus grande (re)trouvaille reste le retour du Caïd. Ennemi habituel de Spider-Man jusqu'à lors, l'ancien chef de la pègre New-Yorkaise revient pour récupérer son empire et deviendra par la même occasion la Némésis du Démon-Gardien. Plus évolué psychologiquement que ce qu'il avait montré jusqu'ici Wilson Fisk devient un parrain aussi redoutable physiquement que mentalement tout en gardant un côté humain qui le rend à la fois attachant et effrayant.

Si si, un mec de 300 kilos en slip c'est effrayant
Qu'est ce qui fait une bonne histoire alors ? Ces récits sont ils meilleurs que dans mon enfance parce que maintenant je sais qui est Frank Miller ? Bien sur que non. Une bonne histoire est une bonne histoire qu'elle vous soit racontée par M. Miller ou par un type bizarre qu'on surnomme "Tête de Caillou Joyeux". Je finirais donc cette review non pas en vous conseillant de vous taper une bonne tranche de Frank Miller, mais en vous sommant de vous taper une bonne tranche de Daredevil.

Pour les petits curieux, voilà ce qu'on obtient en tapant "Tête de caillou joyeux" dans Google Image
 

samedi 16 août 2014

Review : Les Gardiens de la Galaxie (Marvel Studios)

Je suis au regret de vous dire que je ne peux rien vous dire sur Les Gardiens de la Galaxie. J'ai beau n'être qu'un type qui bloggue dans son coin, j'ai des principes et j'assimile ce que je fais à du journalisme et "journalisme" équivaut à "objectivité"... à moins de bosser sur une grosse chaîne de télévision, une grosse station de radio ou de faire partie de cette tranche de la presse vidéoludique qui se gave de Doritos.
 
 
Il m'est en effet très difficile de rester objectif sur la nouvelle production des studios Marvel, la première qui quitte la Terre pour nous dévoiler toute la faune extra-terrestre de cet univers. Pourtant, j'aurais été ravi de vous parler de l'histoire de Peter Quill, petit garçon arraché à notre planète pour devenir un contrebandier à l'esprit vif et espiègle, mélange de Han Solo et Marty McFly. Cela aurait été un plaisir de vous narrer sa rencontre avec Gamora, Rocket, Groot et Drax dans une aventure aux confins du cosmos pour empêcher le terrible Ronan l'Accusateur de détruire la planète Xandar à l'aide d'une mini Etoile de la Mort nommée l'Orbe, l'une des six gemmes de l'Infini.
 
J'aurais même comparé le passage de la prison spatiale à Fortress 2
 
Hélas, l'histoire en elle-même m'empêche d'en parler parce que... j'aime bien cette histoire. L'univers présenté ici est aussi riche que celui d'un Star Wars sans que ça se prenne au sérieux plus que ça. A aucun moment, le spectateur lambda (et par là, j'entends le spectateur qui ne va pas chercher toutes les références possibles dans le fond du décor au risque de louper la vraie action) ne se retrouve perdu. On a ici une histoire déjà vue et revue - celle du groupe de misfits qui se détestent et finissent par devenir amis - mais, à part dans un combat final très "la force de l'amitié", la sauce prend plutôt bien.
 
La force de la manivelle doigt d'honneur est forte chez celui-ci
 
J'aurais aimé vous expliquer pourquoi la sauce prend si bien... Je vous aurais parlé de l'humour du film qui tombe très rarement à plat, à contrario des blockbusters qui vous balancent punchline sur punchline en visant un quota de 12% de rire. Des personnages tellement bien écrits qu'ils s'accordent les uns avec les autres. Leur background est posé en 2-2 et à part le cas de Gamora, rien ne ressemble trop à un raccourci.
 
Mais je t'aime quand même
 
Manque de pot, j'ai trop de respect pour la plupart des acteurs qui incarnent ces personnages pour me retenir d'être subjectif. Citons à la volée Chris Pratt, Karen Gillan (Amy Pond dans Doctor Who), John C. Reilly (génial dans Boogie Nights et Walk Hard), Michael Rooker (Merle dans The Walking Dead), Lee Pace (le pâtissier de Pushing Daisies) et les voix de Vin Diesel, Bradley Cooper, Rob Zombie, Nathan Fillion ou encore Seth Green (dans un vrai article, j'avouerais que je me suis aidé de IMDB pour ces deux derniers). Bien sur, j'aurais pu nuancer un peu mon propos en disant que Josh Brolin (Thanos) et Benicio Del Toro (Le Collectionneur) apparaissent quelques secondes le temps de traverser le studio pour aller chercher leurs chèques, mais que même ces courts instants sont jouissifs.
 
N'ayant aucun chèque à remettre eu Senor Del Toro, j'ai du trouver quelque chose d'approchant
 
Une autre raison pour laquelle je ne peux pas attaquer Les Gardiens de la Galaxie, c'est que son réalisateur, James Gunn, est la preuve que si on donnait des moyens à des réalisateurs de genre sans les transformer en yes-men, on peut atteindre des résultats complètement jouissifs. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le sieur Gunn a débuté chez Troma (à qui il rend hommage via un très court caméo de Lloyd Kauffman, le grand manitou de Troma) sur des films comme les Toxic Avenger ou Tromeo et Juliette.
 
(Lloyd Kauffman apparait 2 secondes parmi les prisonniers du Kyln)
 
Il est aussi responsable de Slithers (Horribilis en VF) et Super, deux films à budgets modestes mais qui démontre tout le talent du monsieur. D'ailleurs, je vous encouragerais à les voir si ça n'est pas déjà fait. Bref, j'ai déjà parlé ici de mon opinion du système hollywoodien qui prend le spectateur pour un idiot et ne cherche plus à faire des films qui deviendront des classiques et ça serait se répéter...
Emile Zola... Euh, non Ronan L'Accusateur

Je pense que Les Gardiens de la Galaxie serait aussi bon s'il n'était pas affilié à l'univers Marvel. Le long-métrage et ses inévitables suites - si elles restent d'une qualité égale au premier opus - ont le potentiel de venir jouer à tirer la bourre dans les duels entre Star Wars et Star Trek. "C'est plus facile !" diront certains "Le film est plus récent, donc c'est mieux fait". A ceux-là, je répondrais que le film conserve malgré tout un charme très 80's, très Le Retour des Aventuriers de la Dimension des Goonies vers le Futur. Les nombreuses références que fait Star-Lord à la pop-culture de son enfance terrienne sont souvent savoureuses à ce propos.
 
Personne ne nous traite de mauviettes...
 
Cela se ressent aussi dans la B.O du film. C'est là le dernier point qui m'empêche d'avoir un avis impartial. Les bandes annonces nous avaient préparé à du rock 70's mais c'était encore plus beau que ce à quoi on pouvait s'attendre. Marvin Gaye, les Jackson 5, The Runaways et David Bowie... De plus, les chansons sont clairement incorporés à l'intrigue d'une manière qui ravira les plus nostalgiques d'entre vous. Du bon son, venu d'une époque où les artistes voulaient dire quelque chose de plus profond que "J'ai pas eu mon BAC" ou "Je suis un psychopathe"...
 
LUI, c'est un psychopathe
 
Décidemment, j'en aurais eu des choses à dire si j'avais pu mettre mon âme de fanboy de côté, mais je trouve que c'est pas plus mal comme ça... Allez les Sidekicks, on va faire un souhait... On va souhaiter que la bande de Star-Lord nous revienne dans quelques années dans une suite qui aura su conserver son âme malgré tous les chants de sirènes qui vont vouloir faire de la franchise une nouvelle machine à fric. Ca vous parait impossible ? Ca me paraissait impossible il y a encore quelques heures d'entendre Marvin Gaye et Tammi Terrel entonner Ain't No Mountain High Enough dans un blockbuster estival. Tout est possible, non ?
 
 
NDLR : J'ai entendu dire les pires choses sur la VF du film, notamment :
-  une référence à Jack Sparrow (qui est impossible vu que Peter Quill a quitté la Terre en 1988. Ou alors, le pirate azimuté étant un personnage Disney, il est possible qu'il ne soit pas fictif dans l'univers du film, mais plutôt un personnage historique.
- le vaisseau de Quill s'appelle le Milan en VF et en VOSTFR, mais il faut bien entendre Milano, en hommage à Alyssa Milano dont le jeune Peter était épris à l'époque de Madame est Servie.
 
Et la scène post générique est très "What the Duck ?"
 

mercredi 13 août 2014

VO-Day : Thanos - The Infinity Revelation (Marvel Comics)

S'il est bien un vilain qui a tout gagné grâce à son passage sur le grand écran, c'est bel et bien Thanos. En quelques secondes, lors de son apparition dans la scène de milieu de générique de The Avengers, le Titan Fou a su faire bondir les fans de comics de leur siège et gagner immédiatement la sympathie des nouveaux adeptes. L'annonce d'un acteur pour l'incarner - le très bon Josh Brolin - et la sortie de Guardians of the Galaxy ont récemment permis de populariser davantage le personnage. Et qui dit "populaire" dit "Let's make some money".
 
Josh Brolin en plein entrainement pour incarner Thanos
 
Le moins que l'on puisse dire c'est que le rejeton le plus badass de la lune de Saturne aura été sur le devant de la scène ces derniers mois. Premier antagoniste apparu dans la série Avengers Assemble, il a encore récemment mis notre planète à sac lors de Infinity. Bien que de très bonne facture, ses sagas étaient bien loin de l'heure de gloire du nihiliste ultime, à savoir la trilogie de Jim Starlin (le géniteur de Thanos) : Infinity Gauntlet, Infinity War et Infinity Crusade.
 
Starlin étant le créateur de Thanos (ainsi que de Drax et Gamora), on l'attendait au tournant maintenant que son fils chéri revient sur le devant de la scène. C'est ainsi que Thanos - The Infinity Revelation déboule chez nos revendeurs de V.O favoris avec le Pape du Cosmique au scénario et au dessin. Présenté comme la conclusion d'un arc initié avec Thanos Quest en 1990, l'histoire nous plonge dans l'espace où l'Amant de la Mort s'allie avec un Adam Warlock nouvellement ressuscité pour faire face à un chambardement cosmique dont ils seraient au centre.
 
Drax ne fera qu'une apparition éclair
 
Revenons plusieurs années en arrière. Starlin fait tour à tour de sa création la plus charismatique un nihiliste prêt à anéantir l'univers pour plaire à sa Maîtresse (la Mort pour ceux qui n'auraient pas suivi) et un anti-héros qui sauvera l'univers à plusieurs reprises. Parti ensuite voguer vers d'autres cieux, il laissera Thanos aux mains d'autres artistes avant de revenir et de... tout effacer. Pas très content de ce que d'autres scénaristes en ont fait, Starlin écrira Infinity Abyss - une nouvelle saga mettant ses créations à l'honneur - et expliquera que des clones de Thanos ont commis tous les crimes qu'on lui impute depuis le départ de Starlin.
 
Certains auraient dû en prendre de la graine
 
Ici, la démarche est la même. Au détour d'un dialogue, Thanos avouera ne pas savoir ce qui l'a mené à s'attaquer à la Terre et ses héros. L'explication semble vaseuse et flirte bon avec le négationnisme quand même ! De plus, passer deux tiers de son récit à effacer tout ce qui s'est fait depuis des années pour établir la "vraie et bonne continuité" et ben... ça fait deux tiers de perdu.
 
Pourquoi le nouveau mec de nos ex est il toujours dix fois plus baraqué que nous ?
 
Le reste de l'histoire se découpera en une succession de phrases métaphysiques - exploration - bagarre bâclée. Là où la première trilogie Infinity nous balançait des affrontements de super-héros aussi dantesques qu'appropriés, Revelation nous propose un massacre de Badoons qui se déroule hors-champ et une "bagarounette" opposant Thanos et Warlock aux Annihilators de Gladiator.
 
Gladiator aura même droit à une "Champion"... C'est vous dire à quel point ça craint
 
Il m'en coûte réellement de ne pas avoir de véritables bonnes choses à dire concernant cet album. L'univers de Starlin est d'ordinaire riche, foisonnant et garde un côté aussi psychédélique qu'un trip sous LSD. Hélas, il a peine à se renouveler et constitue ici au mieux une (très) bonne révision de la mythologie galactique de l'univers Marvel dans ce qu'elle a de plus mystique et délirante. Une histoire à lire au format kiosque et pas en TPB pour rester terre à terre. 
Ca faisait plaisir de revoir ces trois là
 


lundi 11 août 2014

Rétro-Review : Hulk - Futur Imparfait

C'est après quelques vacances bien méritées que je reprends les articles sur le blog et fêtons cela avec une nouvelle rubrique : la Rétro-Review. Ces articles seront l'occasion de faire fi de l'actualité et de vous parler de vieux albums du genre de ceux dont le papier a une délicate odeur de passé.
 
 
Inaugurons donc ce retour dans le passé en parlant du futur ! En 1993, Semic sortait le Top BD #31 intitulé Futur Imparfait. Réalisé par Peter David au scénario et le génial George Perez au dessin, cette saga en deux parties voit Hulk se faire embarquer 90 ans dans le futur dans une cité du nom de Dystopia. Suite à une guerre menée par les hommes - et non par les surhommes - la planète n'est pratiquement plus qu'un désert radioactif. Dystopia est la dernière cité humaine qui vit sous la férule du terrible Maestro.
 
Le même que lui, mais en tout inversé
 
Guidé par Janis, arrière petite-fille d'un Rick Jones à la limite de la sénilité, le géant de jade découvre bien vite que ce Maestro n'est qu'une version future de lui-même. Seul surhomme encore en vie dans ce monde dévasté, il a fini par s'emparer du pouvoir dont il use et abuse aussi facilement que des jolies femmes de son harem privé.
Et la Janis de l'album s'appelle Janis en hommage à la Janis de la photo
 
Vous en dire davantage serait vous gâcher le plaisir d'un scénario bien ficelé qui vous met face à cette question que nous nous sommes tous posés au moins une fois dans notre vie : Que ferais-je si j'allais 90 ans dans le futur et que je découvrais que je suis devenu un tyran qui règne sur les vestiges de l'humanité ? La réponse de Hulk est simple : SMASH !!!

Pourtant, l'action - bien que tonitruante et spectaculaire - n'est pas le point fort de Futur Imparfait. L'histoire est l'occasion de se coller une migraine à base de paradoxes temporels et de s'interroger sur la supposé malévolence du Maestro. Après tout, il est devenu un tyran parce qu'on le lui a plus ou moins demandé. Le fait que cette saga soit arrivé à une époque ou Hulk bénéficiait de l'intellect de Banner aide aussi à complexifier le débat. En effet, le Hulk lambda n'aurait pas réfléchi plus que ça à comment arrêter son futur moi despotique et ne se serait sans doute même pas poser la question de savoir comment il était devenu ce même despote.
 

J'ai des questions à vous poser
 
Un dernier mot concernant l'équipe artistique de l'album. Le scénariste Peter David est l'auteur qui a sans doute le plus contribué à la mythologie de Hulk. Fort d'un run qui a quand même duré 12 ans, il a notamment été le premier à évoquer les multiples personnalités de Banner et à les incorporer au monstre qu'il renferme, faisant du géant une extériorisation des psychoses et des troubles d'un scientifique un peu paumé et maltraité dans sa jeunesse. Niveau dessin, il est amusant de voir un artiste comme George Perez - dont j'ai toujours trouvé les dessins comme très "gentils" - en train de faire vivre une scène de violence extrême où le Maestro éclate la tête d'un prisonnier comme une pastèque.
 
 
Originalement sorti en Top BD, vous pouvez aussi plus facilement mettre la main sur un 100% Marvel qui contient cette saga et si vous êtes fan de Hulk, il serait véritablement dommage de vous en priver.
 
Petit jeu : trouveras-tu l'intrus dans la pièce où Rick Jones rend hommage aux surhommes tombés ?