mardi 27 mai 2014

Review : X-Men - Days of Future Past

Remontons un peu le temps... En 2000, X-Men premier du nom débarquait dans les salles obscures et célébrait le retour des films de super-héros au cinéma. Film honnête malgré ses défauts, il était la preuve qu'on pouvait donner vie à une équipe de mutants sur grand écran. Bien vite, X2 pointa le bout de son nez. Plus ambitieux, le film restait toujours aussi sympathique. C'est à ce moment là que tout est parti en cacahuètes. X-Men : L'Affrontement Final de ce tâcheron de Brett Ratner et X-Men Origins : Wolverine sacrifièrent la cohérence et l'intégrité de la saga pour faire des aventures des mutants des blockbusters sans âme.
 
Et après ça, fiou... Brett Ratner a disparu
 
Il aura fallu attendre la sortie de X-Men : First Class pour que les élèves de Xavier (re)trouve enfin un peu de leur gloire passée. Retour aux sources orchestré de main de maître par Matthew Vaughn, le film devenait sans effort le meilleur de la saga. Il n'en fallu pas plus pour que le projet DOFP (c'est plus court à écrire) se mette en branle. Par contre, exit Mr. Vaughn (qui sera juste scénariste sur ce volet) pour que Bryan Singer reprenne en main la destinée des héros les plus controversés de l'industrie du comics. Ironie de l'histoire, le nouveau métrage décide de faire le pont entre la continuité des films de Singer et le reboot de Vaughn.
 
Un parfait exemple de "Ma taille sur l'affiche montre mon importance dans le film"
 
Comment cela est-il possible ? Le voyage dans le temps bien sur ! Dans un futur apocalyptique, les Sentinelles, des robots géants, chassent les mutants et les humains qui leur viennent en aide. Diminués, au bord de la défaite, les quelques X-Men survivants décident d'envoyer la conscience du Wolverine du futur dans le corps de son alter-ego du passé pour empêcher l'avènement de ce funeste destin. Arrivé en 1973, notre griffu préféré doit réunir Charles Xavier et Magnéto afin d'empêcher Mystique de tuer Bolivar Trask, le concepteur des fameuses Sentinelles.
 
D'après Ziggy, il a 98% de chance que tu doives empêcher un meurtre
 
Basé donc sur un concept similaire à Code Quantum qui croiserait l'intrigue de Terminator, le film parvient à... avoir tous les défauts de la première saga X-Men, tout en faisant montre de toutes les qualités d'un First Class. Comme il n'y a pas de manière classe et poétique d'énumérer les défauts du film, on va en faire une liste bête et méchante :
 
Sarah Connor ?
 
- On balance des personnages sans les introduire et sans leur donner le moindre background, et sans aucune cohérence avec le comics. Désolé pour tous les patriotes qui se faisaient une joie de voir Omar Sy dans le film, le personnage est inconsistant et presque muet. Rassurez-vous, Halle Berry ou Anna Paquin ne s'en sortent pas mieux que notre Doudou national.
 
Combien de répliques Bishop a-t-il ? Wolverine nous donne la réponse
 
- ON NE NOUS EXPLIQUE RIEN ! Comment Xavier a-t-il récupéré son corps ? Comment Kitty a acquis le pouvoir de renvoyer la conscience de quelqu'un dans le passé ? Wolverine n'avait pas perdu l'adamantium de ses griffes ? Magnéto n'avait pas perdu une partie de ses pouvoirs ? Des questions encore une fois sans réponse et qui iront nourrir de longs débats sur le net.
 
- Les scènes d'action sont classes, mais parfois trop confuses. Pour quelqu'un qui ne connait pas l'univers des mutants, allez expliquer les pouvoirs de Blink ou de Warpath...
 
Quand on sait qu'à l'origine ils auditionnaient pour les rôles de Lightning et Pocahontas
 
- le scénario a des facilités, notamment concernant le plan des "méchants" et la résolution de l'intrigue. Concernant cette dernière, c'est un petit peu comme si quelqu'un avait crié sur le plateau "Hey, on n'a plus qu'une bobine !" et qu'on s'était dépêchés de de finir tout ça.
 
Bref, laissons de côté cette violence verbale et attardons nous quand même sur les aspects positifs du film. Globalement, toute la partie située dans le passé est cool. James MacAvoy et Michael Fassbender sont toujours aussi convaincants dans leurs rôles de mentors mutants aux mentalités ennemies (bel exemple d'allitération !). Jennifer Lawrence est plutôt bonne... en Mystique (celle là était facile).
 
Quand on sait qu'à l'origine, elle auditionnait pour le rôle d'Hawkeye
 
On aborde des thèmes comme la rédemption, le droit à la différence, la peur de l'autre... sans que ça ne soit jamais lourd. Les scènes d'action ne sont ni grandiloquentes, ni paraplégiques... elles sont juste bien et encore une fois, je parle des scènes ayant lieu en 1973. A ce propos, le fait d'avoir placer l'intrigue dans les années 70 avec Nixon, les références à l'assassinat de Kennedy, et les Etats-Unis sortant de la guerre du Viêt-Nam parvient à faire entrer la petite histoire dans la grande... ce qui était déjà fait dans First Class d'ailleurs.
 
Quand on sait qu'à l'origine il auditionnait pour le rôle d'un pimp....
 
Passons au dernier point de cette review en parlant des petits nouveaux du cast, et par "petits nouveaux" je ne m'attarderais que sur les personnages qui ont un vrai rôle dans l'histoire ou tout du moins des répliques. Commençons par l'antagoniste du film, Bolivar Trask incarné par Peter "Tyrion" Dinklage. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le succès de son personnage dans Game of Thrones a ouvert à l'ami Peter les portes d'Hollywood et qu'il peut maintenant incarner n'importe quel personnage. Un grand acteur est né... et c'est un nain !
 
Prochaine étape ? Le rôle principal d'un biopic sur Magic Johnson
 
Toutefois, la palme revient à Evan Peters - que les fans d'American Horror Story connaissent déjà - dans le rôle de Quicksilver. Bien que son apparition soit assez limitée dans le temps, il a le droit d'être à la fois le personnage le plus drôle, le plus stylé (mention spéciale aux lunettes et au T-Shirt Pink Floyd). Point culminant du charisme : une scène en extra slow-motion au cours de laquelle le fils de Magnéto (oui, c'est expliqué) affronte les gardes du Pentagone sur Time in a Bottle de Jim Croce. Une prestation dont ferait bien de s'inspirer Aaron Johnson pour Avengers : Age of Ultron et Grant Gustin pour la série Flash...
 
Quand on sait qu'au début, il auditionnait pour le rôle du Punisher
 
Je ne commenterais pas la scène post-générique car cette pratique à la mode dans les films de super-héros confine de plus en plus au clin d'œil malhabile destiné aux fans qui seront les seuls à comprendre ce qu'ils voient. A la place, j'ai décidé de conclure sur un blague.
 
Qu'est ce que ça donnerait si Quicksilver et Blink avaient des enfants ?
 
+
=
 
Et sérieux, niveau pouvoir et look, ça colle ! A la prochaine les Sidekicks.


vendredi 16 mai 2014

En mode Super-Castor : John Constantine

Le terme antihéros fait partie de ces concepts de plus en plus galvaudés dans l'univers du comics. Quel meilleur moyen de faire mousser un personnage qu'en le présentant comme l'exemple typique de l'antihéros ? Mais qu'est ce qu'un antihéros ? C'est généralement un personnage à qui les qualités du héros font défaut. Il sera lâche, vaniteux, égoïste, bête, ne jouera pas selon les règles... Aujourd'hui, l'antihéros se concentre souvent autour d'un seul et même cliché : il n'hésite pas à tuer ses adversaires. Du coup, des personnages comme le Punisher, Wolverine, Spawn, ou même V sont qualifiés "d'antihéros" alors - qu'à part ce problème de folie homicide - ils ont toutes les qualités des autres héros. Qui nous reste-t-il alors ?
...
John Constantine bien sur !
 
A ne pas confondre avec Michel Constantin : THE antihéros français
 
Profitons de l'apparition il y a quelques jours du premier trailer de ses aventures audiovisuelles pour revenir sur la carrière du "magicien de la classe ouvrière".
 
 
Créé en 1985 par Alan Moore pour la série Swamp Thing, le personnage apparait comme une énigme vivante... et britannique. Visiblement versé dans les domaines de l'occulte, John ne démontre pendant longtemps aucun véritable pouvoir magique. Il possède uniquement des connaissances bien utiles au héros et semble avoir un passé tumultueux duquel il garde des contacts dans des milieux aussi divers que la religion, la politique ou les gangs de bikers.
 
 
 
La création du personnage tient aussi au fait que Moore désirait écrire un "conseiller occulte", le type qui sait toujours quoi faire dans n'importe quelle situation et qui n'hésite pas à manipuler les gens pour parvenir à ses fins. Cela ne tomba dans l'oreille d'un sourd du côté des dessinateurs de Swamp Thing, Rick Veitch et John Totleben, pour qui c'était enfin l'occasion de réaliser quelque chose qui leur tenait à cœur depuis un moment : dessiner quelqu'un qui ressemblait à Sting !
 
Dites "Sting" et c'est la première image qui me vient à l'esprit...
 
Le personnage fit quelques apparitions aux côtés de la Créature du Marais avant de devenir la star de sa propre série : Hellblazer. Lancé en 1988, le comics perdura jusqu'en 1993 où il devint le premier titre du tout nouveau label adulte de DC : Vertigo. Cette série fut l'occasion pour le scénariste Jamie Delano d'en dévoiler plus sur le passé nébuleux de celui qui était déjà un favori dans le coeur de nombreux fans.
 
Les faits énoncés dans les paragraphes qui vont suivre concerne le VRAI John Constantine, celui de la série Vertigo. L'équipe de Fun en Bulle ne nie en rien le fait que le personnage puisse exister dans un film américain ou dans une série New 52 baptisée Justice League Dark, mais faut pas pousser non plus...
 
- Bah quoi ? Il était bien le film, non ?
- Putain, Shia... Ferme ta gueule stp !
 
Né à Liverpool en 1953 (Constantine est à ce propos, l'un des seuls personnages de comics qui vieillit "en temps réel" au fil de ses aventures et accuse environ 60 ans aujourd'hui), le jeune John connait une enfance difficile entre un père alcoolique, une mère morte en lui donnant naissance et un frère jumeau qu'il étrangla dans le ventre de sa mère. Descendants d'une lignée de magiciens connue pour savoir "rouler les Dieux", son premier acte de magie, alors qu'il n'était qu'un enfant, fut d'enfermer son innocence et sa vulnérabilité dans une boîte.
Happy birthday John !
 
Après avoir emménagé à Londres dans les années 70, un John d'une vingtaine d'années se joint à différents cercles occultes de la capitale anglaise. C'est à la même époque qu'il tombe amoureux de la musique Punk lors du concert des Sex Pistols au Roxy Club en 77. John monte son propre groupe - The Mucous Membrane - et sort l'album Venus of the Hardsell. D'ailleurs Delano s'amusera à écrire les paroles de la chanson éponyme pour Hellblazer Annual #1 et de nombreux groupes et fans la joueront à leur façon durant les années qui suivirent.
 
 
C'est lors d'une tournée avec son groupe que surviendra le drame qui mettra fin à la carrière musicale de notre antihéros. Confronté à un démon venu venger une petite fille victime d'abus de la part d'un groupe d'occultistes, John contraint ses amis à invoquer à leur tour un autre démon. Malheureusement, celui s'avère incontrôlable et s'en prend au cercle de John avant d'emmener la petite fille en enfer. Le sorcier en herbe fera alors une grave dépression qui l'amènera à l'institut Ravenscar qu'il ne quittera que peu de temps au cours des années suivantes.
 
Et il n'était pas le dernier sur la gaudriole là bas...
 
A l'aube de la quarantaine, Constantine reprend ses esprits. C'est l'époque où il rencontre Swamp Thing et vit de nombreuses aventures au cours desquelles il s'acharne à essayer de libérer l'humanité de l'influence du Paradis et de l'Enfer. Conscient que ses actes lui ont valu beaucoup d'ennemis en Enfer, il ira jusqu'à demander audience à Dieu pour réaliser son coup de maître. Il fera chanter le créateur de toutes choses : si jamais son âme se retrouve en Enfer, il n'aura aucun mal à y prendre le pouvoir et promets d'y faire de "bien vilaines choses". Le Père Eternel bien conscient que Constantine pourra mettre sa menace à exécution, lui promet sa place dans les cieux.
"Petit Jésus, je vais au Paradis sinon gare à ta face"
 
Constamment sur le fil du rasoir, cynique, fumeur, râleur et arnaqueur dans l'âme, John Constantine cumule les rôles de marionnette et de marionnettiste. Et si son plus beau tour de magie était d'avoir réussi à faire croire à tout le monde qu'il n'était qu'un personnage de comics alors qu'il est réel. Alan Moore lui-même prétend avoir rencontré deux fois sa création et comme jamais je ne me permettrais de remettre la parole de ce brave homme en question, je vous laisse sur ses bonnes paroles.
 
Non mais à quoi il cartonne ?
 
- Un jour, j'étais à Westminster, à Londres, dans un sandwich bar. C'était peu de temps après qu'on ait introduits le personnage. Tout à coup, John Constantine descendit les escaliers. Il portait son trench coat, avait les cheveux coupés courts, il ressemblait à... non, il ne ressemblait pas à Sting, il ressemblait à John Constantine. Il m'a regardé droit dans les yeux, m'a souri et m'a fait un signe de tête avant de disparaitre de l'autre côté du comptoir.
 
- Des années plus tard, dans un endroit complètement différent, il est sorti de l'ombre, s'est approché de moi et m'a murmuré "Je vais te révéler le secret de la magie : n'importe quel trou du cul peut en faire.
 
 
 


jeudi 1 mai 2014

Raging Bulles : The Amazing Spider-Man 2 - L'Intestin d'un Héros

Je spoile donc la review dans son titre : le nouvel opus du reboot de notre tisseur de toiles favori m'a tout simplement donné envie de gerber. Je sais que le débat entre les films de Marc Webb et la trilogie de Sam Raimi va encore faire rage, mais nul n'est besoin de faire des comparaisons : The Amazing Spider-Man 2 - Le Destin d'un Héros surfe sur la vague des mauvais films de super-héros qu'on nous sert comme une soupe réchauffée en sachant pertinemment qu'ils seront rentables. Pas besoin d'une histoire, d'acteurs convaincants ou d'effets spéciaux vraiment classes... Le seul nom de Spider-Man sur l'affiche assure déjà que le film sera bénéficiaire dans un mois et Sony doit sans doute éprouver un plaisir pervers à l'idée que même les vieux de la vieille qui se méfient du film iront le voir, quitte à cracher dessus sur leur blog dès qu'ils seront rentrés. Oui, bravo les gars, vous m'avez eu.
 
 
Toujours réalisé par Marc Webb, l'histoire de ce nouveau volet reprend quelques mois après la conclusion du premier opus. Peter Parker sillonne les cieux de New-York dans son costume rouge et bleu. Hanté par le fantôme de George Stacy, notre héros continue à renier la promesse faite à ce dernier en vivant une histoire d'amour compliquée avec Gwen. Tout va plutôt bien dans le meilleur des mondes, mais c'est sans compter sur Max Dillon - électricien schizophrène et obnubilé par l'homme-araignée - et Harry Osborn - ami d'enfance de Peter qui arrive ici grâce à un claquement de doigts des scénaristes et par le truchement de la mort de son père -.
 
Premier spoiler : Norman Osborn décède dans la première bobine du film.
Vous pouvez imprimer cette image et rayez les personnages qui meurt au fur et à mesure
 
L'histoire peur paraître cool dit comme ça, mais le mélange ne prend pas. Pourquoi ? La faute à trop d'intrigues. Je passe sur les amours de Peter, parce que deux heures de "Je t'aime, moi non plus" c'est trop et ça balance des incohérences avec la vraie vie. Peter la joue "stalker" après une énième rupture avec Gwen ? Pas de problème, elle trouve ça trop chou. La deuxième intrigue superflue est bien entendu la révélation qu'on attendait tous... enfin je crois qu'on l'attendait tous... sur les parents de Peter. Pourquoi l'ont ils abandonné ? Qui les poursuivait ? Sont-ils vraiment morts ?
 
Deuxième spoiler : oui, ils sont morts !
 
Du coup, trop d'intrigues tuant l'intrigue, les personnages principaux se passent assez grassement de tout développement logique et sont d'une incohérence folle. Harry Osborn (incarné par l'excellent Dany DeHaan, matez donc Chronicles) tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et sa transformation en Bouffon Vert... non, en Evil Harry Osborn (le personnage n'a pas le droit à son sobriquet) est amené en quelques minutes.
 
Amazing Harry Osborn - Le Destin d'un Emo
 
Cependant la palme de l'inconstance revient à Max "Jamie Foxx" Dillon. Après avoir acquis ses pouvoirs dans une scène digne d'une cartoon, celui qui jusque là était un pauvre type qui souffrait de son isolement, entame lui aussi une relation de "Je t'aime moi non plus" avec Tête de Toile. De plus, ce Docteur Manhattan du pauvre (si si) semble se prendre un don pour les punchlines en même temps que ses pouvoirs électriques. Du beau n'importe quoi... J'ai beau ne pas apprécier Mr. Foxx, je lui reconnais un grand talent d'acteur et je m'étonne qu'il n'ait pas usé de la moitié de son talent pour briser les chaines d'un scénario médiocre et nous livrer une performance à la mesure de son talent.
 
Un peu en mode "Electro Unchained"
 
Je passerais vite fait sur l'humour aux ras des pâquerettes (mon fou rire du film : Tante May qui gère tout un hôpital l'espace de quelques secondes) pour me concentrer sur la réalisation. J'ai eu l'impression de regarder un jeu vidéo et d'avoir joué à des jeux bien plus beaux. Le combat contre Electro ressemble à un boss-fight de Infamous et l'affrontement contre Evil Harry a lieu dans la tour de l'horloge de Castlevania. C'est tellement numérisé qu'on ne ressent aucune empathie pour les protagonistes. Ils se prennent un coup ? Oui bah, suffit de se planquer et leur santé va bien se régénérer toute seule Call of Duty style !
 
Attention Spidey : le Vautour est dans le coin !
 
Bien entendu, qui dit "comic book movie" dit "références clins d'oeil pour les afficionados". Là, on est servis : Felicia, les costumes d'Octopus et du Vautour, le Rhino (son apparition est anecdoctique mais pose les bases du spin-off Sinister Six), Mr. Fiers (j'ai des anecdoctes de malades sur qui est ce personnage et sur l'acteur qui l'incarne et je vous les donnerais si vous les réclamez mais c'est vraiment du lourd), ou encore l'apparition habituelle de Stan Lee. Les vrais de vrais comprennent tout ça et on s'amuse même à jouer avec leurs nerfs de manière plus que perverse notamment avec le combat final.
 
3ème spoiler : Gwen Stacy porte un manteau vert dans cette scène.
 
 
Allégeons quand même ce déferlement de méchancetés en rappelant brièvement que le long-métrage remplit quand même une mission : celle de divertir. On s'ennuie pas trop, mais c'est pas assez. L'excuse du "C'est pour les gosses" est un faux-fuyant auquel j'accorde de moins en moins le bénéfice du doute. Le fait de faire un film pour vendre des figurines, des T-Shirts, des bonbons ou que sais-je encore à des enfants est-il vraiment incompatible avec la possibilité de faire un film intelligent et bien tourné ?
 
Fuck l'intelligence ! Gimme your money !
 
Je sais pas... s'adresser à un public qui en est à l'âge de définir ses gouts devrait être comme une mission sacrée pour les réalisateurs, non ? On ne devrait pas convoyer un message ? Des valeurs ? Leur donner un film dont ils se souviendront et pas une bouillie numérique qui ne survivra pas à The Amazing Spider-Man 3 ? Parce que c'est à ça que servent les super-héros à la base ! Qu'est il arrivé à "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" ?
 
Oncle Ben "J'ai jamais dit ça moi, j'étais dans la cuisine avec la mère de Forrest Gump !
 
On se retrouve dans les salles obscures pour X-Men : Days of Future Past dans trois semaines les Sidekicks.