jeudi 20 décembre 2012

Versus Fighting de Noel

Un Versus Fighting pour Noel ? Je trouve que la saison s'y prête quand on y réfléchit bien. Vous n'êtes pas allé faire du shopping dernièrement ? J'ai vu une grande surface déstocker des tablettes tactiles à un prix défiant toute concurrence et croyez-moi, y'avait une odeur de castagne et de dents crachés sur le sol dans l'air. C'est tout le problème des offres limités.
 
Bref...
 
C'est à un Versus Fighting un peu particulier que je vais vous convier aujourd'hui, car celui-ci a vraiment eu lieu dans un comics. Je ne plierais pas les règles de l'espace, du temps et de la continuité pour opposer deux héros d'univers différents cette fois-ci. Bien au contraire, je vais vous causer de Lobo Paramilitary Christmas Special et de l'affrontement entre le Czarnien fou de l'univers DC et le Père Noel.


Réalisé par le trio Alan Grant (le mec des comics pas celui des dinos), Keith Giffen et Simon Bisley, le mercenaire déjanté et immortel est engagé par le Lapin de Paques qui en a marre d'être toujours derrière le vieux barbu en rouge pour faire une virée mortelle au Pôle Nord. S'en suit un massacre en règle de toute une troupe d'elfes qui savent se défendre à coup de bazookas et autres armes automatiques. Le one-shot se finira sur un duel violent mais étrangement émouvant entre l'alien et Santa Claus. Un pur moment de fun décomplexé.
 
Il faut savoir que ce one-shot a aussi fait parler de lui en 2002 lorsqu'un fanboy du nom de Scott Leberecht a décidé de réaliser un court-métrage  basé sur le comics. Réalisé pour 2 400$, fidèle à l'ambiance de l'oeuvre original, le film se paie le luxe d'avoir Andrew Bryniarski dans le rôle principal. Andrew qui ? Bryniarski bande de nazes. Si mes sidekicks ont les références que je crois, vous sourirez quand je vous dirais que c'était lui qui incarnait Zangief dans la version van dammesque de Street Fighter.


Et comme moi je me fiche que vous ayez été gentil ou sage cette année, voilà votre cadeau avec un peu d'avance : le film en lui-même. Pas de VOST par contre, mais vous êtes suffisamment malins pour apprécier. Enjoy !


Il faut aussi savoir que ce comics a refait parler de lui en 2004 avec la sortie de Lobo/The Authority : le Cahier Spécial Vacances. Assez inégale, la mini-série part d'une idée loufoque et  nous montre comment la petite Jenny Quantum découvre le comics où Lobo trucide le Père Noel et décide de briser la barrière des dimensions Wildstorm / DC pour réclamer vengeance. On passe assez vite sur les implications théologiques du volume (les personnages de comics sont-ils responsables de leurs actes ?.. vous avez 4 heures) pour partir dans de la violence non-stop, mais hélas pas forcement agréable graphiquement.


En conclusion, j'espère vous avoir fait découvrir quelque chose que vous ne connaissiez pas et que vous apprécierez. Si cet article a donné envie à certains sidekicks de lire du Lobo, je vous conseille les démentiels Lobo Vs The Mask et Lobocop : The Bastich of Law Enforcement. Sur ce, il ne reste plus qu'à vous donner rendez-vous après la fin du monde et de l'année pour de nouveaux articles et de nouvelles émissions.
 
Ciao les sidekicks !

dimanche 2 décembre 2012

Les grosses bulles de Noel - Partie 2 : Goodies

Cher Papa Noel,
 
 
Je trouve que je n'ai pas encore été assez exigeant dans ma première lettre. C'est tout moi ça, l'humilité incarnée. Du coup, en voici une seconde ! J'ai déjà fait le tour des livres que j'aimerais recevoir, passons cette fois-ci à quelques goodies qui seront du meilleur effet quand mes invités les découvriront lors de passionnantes soirées geeks.
 
 
 
 
 
Commençons par quelques coffrets DVD. Noel est toujours l'occasion de compléter mes différentes collections à peu de frais. Alors cette année, j'aimerais beaucoup que tu me dégottes les saisons de Doctor Who que je n'ai pas (c'est pas compliqué, je n'ai que la saison 3) et de Red Dwarf (là je n'ai que les saisons 1 et 3). Deux monuments de la SF télévisuelle britannique qu'il est toujours bon de (re)découvrir.
 
 
 
 
 
Tiens, tant que nous parlons de Doctor Who, il faut que je te dise : je veux un Tardis ! Il en existe des tas. Des télécommandes universelles - Tardis, des téléphones - Tardis, j'en passe et des meilleures. Mon choix se portera donc sur la boîte à biscuits - Tardis.
 
1) Parce que je n'ai pas de boîte à biscuits.
2) Parce que la lanterne s'allume et qu'il fait les mêmes bruits que dans la série quand on referme la boîte.
3) Parce que je suis un grand enfant.
 
30€ sur LaGeekerie.com
 
Restons encore un peu dans les étoiles. On m'a déjà vu affublé de nombreux t-shirts à l'effigie de différents super-héros dans les différentes émissions auxquelles j'ai pu participer sur le net. Il m'en manque cependant un qui serait pourtant le summum de la classe : un T-shirt Green Lantern ! Cela serait l'occasion de jouer les Sheldon Cooper de soirée et de pouvoir réciter le serment des Green Lantern à qui voudra l'entendre.
 
A partir de 20€ sur Amazon.fr mais je ne mets que du XXL
 
In brigthest day, in blackest night
No evil shall escape my sight
Let those who worship Evil's might
Beware my power, Green Lantern's light
 
 
Pour finir, j'aimerais rappeler à ta bienveillante omniscience que je suis toujours à la recherche, de bustes, statues, presse-papiers ou tirelires représentant les plus grands héros Marvel et DC. On en trouve à peu près partout sur le net, mais je te rappelle que la plupart des vrais fans de comics, n'aiment pas trop les bustes et les statues inspirés par les adaptations cinématographique, on est plus fans de produits vintages.
 
Par contre, évite de me faire des doublons avec que j'ai déjà
 
Voilà, cette fois-ci je pense qu'on a fait le tour. Comme pour les livres, tu peux toujours essayer de me surprendre. Je n'ai rien contre et t'as jamais trop chier dans la colle.
 
A l'année prochaine.




mercredi 28 novembre 2012

Les grosses bulles de Noel - partie 1 : books

Cher Papa Noel,
 
Je m'appelle Rémy de Fun en Bulle. J'ai été très sage cette année. En tous cas, la police n'a rien pu prouver alors je te mets au défi de faire mieux. J'ai donc préparé une liste de petits cadeaux que j'aimerais beaucoup trouver sous mon sapin lors des fêtes de fin d'année. Ma première lettre traitera des livres (j'en écrirais une deuxième sous peu avec les goodies). Certains sont récents, d'autres plus anciens. Je te les ai regroupés par éditeur histoire que tes elfes et toi ayez moins de souci pour les fabriquer.

Et ne me refais pas le coup de l'an dernier

- Chez Panini Comics :
 
Je ne les attendais plus ! Les rééditions des intégrales de Spider-Man depuis longtemps épuisées sont ressorties depuis quelques mois. Je possède déjà les années 63 64 65 66 67 68 77 et 81. Les nouvelles éditions spéciales 50ème anniversaire des années 69 et 70 sont déjà sur les étals depuis quelques semaines et on attend deux ressorties en Décembre. J'aimerais pas me faire avoir encore une fois et attendre une troisième réédition.


Toujours chez Panini, L'Ere d'Apocalyspe tome 2 devrait sortir dès la semaine prochaine et mon tome 1 commence à se sentir bien seul. Les aventures des mutants de Marvel dans une réalité alternative où la  mort de Xavier a entraîné l'avénement du sinistre Apocalypse. Heureusement Magnéto a rassemblé une équipe de mutants décidés à anéantir le tyran : les X-Men.


- Chez Urban Comics
 
Comme je n'ai pas réussi à hypothéquer mon appart pour compléter ma collection de comics, il faudrait aussi que tu ailles me chercher quelques albums qui m'ont échappé jusqu'ici. A commencer par le Batman - Année Un de Frank Miller, je n'ai qu'une ancienne édition incomplète de ce chef d'oeuvre qui nous fait revivre en parrallèle les premières enquêtes de James Gordon et du Chevalier Noir dans un Gotham rongé par le crime et la corruption. En plus, y'a un DVD du film d'animation tiré de cette saga alors ça fait un peu double-cadeau.


Toujours dans l'univers Batmanien, il faudrait aussi me ramener Catwoman - La Règle du Jeu. La monte-en-l'air chérie du héros chauve-souris revient back dans les bacs et je crois que même toi, tu apprécieras de la voir en action.


- Chez French Eyes
 
La sortie récente du tome 4 des comics Doctor Who ne m'a pas empêché de déjà lorgner sur le tome 5. J'ai lu que Tesseract était déjà disponible sur le site des éditions French Eyes, si tu te dépêches, je pourrais l'avoir dans mes petits souliers (et sinon, rappelle à mes sidekicks que mon anniversaire est en Janvier).


- Chez Delcourt
 
Oldies but goodies, ça serait tip-top cool si tu pouvais me retrouver les tomes 1 et 2 d'Incognito d'Ed Brubaker (avec les dessins de Tony Moore connu pour son travail sur différentes séries Marvel Zombies). Tu connais pas ? Imagine un peu : un ancien super-vilain placé dans le programme de protection des témoins reprend du service du bon côté de la loi cette fois-ci. J'ai lu le premier tome par hasard dans ma médiathèque et depuis j'ai envie d'avoir les deux volumes dans ma bibliothèque.


Le sticker sur la couverture annonce un mix entre Docteur Strange et Docteur House et a priori, le pitch de Witch Doctor y ressemble : un médecin a recours à la magie pour soigner vampires, enfants possédés et démons en tous genres. L'univers inspiré par H.P Lovecraft et l'humour noir et trash de ce premier album collerait à merveille avec l'idée que je me fais des fêtes de fin d'année.

- Un peu de VO ça fait toujours plaisir
 
J'ai gardé le plus dur pour la fin. J'en ai déjà parlé dans une émission de mon podcast et je ne me suis toujours pas procuré le Bone - One Volume Edition ou comment récupérer en une fois les 11 volumes de la saga de fantasy de Jeff Smith. Si tu n'as pas l'intention de passer aux States ou au Royaume-Uni, sache qu'il est disponible sur Amazon pour une trentaine d'euros ce qui est un excellent rapport qualité/prix.


Voilà, c'est à peu près tout Papa Noel; tu peux toujours aussi essayer de me surprendre. Je t'envoie sous peu ma deuxième lettre dédiée aux goodies qui orneraient à merveille mon appartement. Rassure-toi, il restera toujours de la place pour que je mette quelques gateaux et un verre de lait sous le sapin (bon, je fais pas de sapin, mais le coeur y est).
 
A bientôt.

Remy qui t'aime très fort.

mardi 20 novembre 2012

Raging Bulles : Asterix et Obelix au Service de Sa Majesté



Vous n'avez pas la moindre idée des sacrifices que je consens à faire pour vous, mes bien-aimés sidekicks. Déjà, je dois lire quantité de bd et me taper la blinde de films et séries adaptés des univers comics/manga/franco-belge. C'est souvent intéressant, parfois fascinant et une fois de temps en temps on tombe sur LE nanard, LA bouse cosmique qui vous fait regretter d'avoir un jour créé un blog et une émission à succès. C'est d'un de ses boulets dont je vais vous parler aujourd'hui. Ceci est mon témoignage aux générations futures, mon testament pour tous les fans de BD à venir : évitez à tout prix le dernier opus d'Astérix. Pourquoi ? Je vais vous le dire....

Et rien ne saura m'en empêcher



1) Il est bon de savoir ce qui motive les studios à faire un film : l'argent. Désolé de faire voler en éclats vos petites illusions, mais vous êtes grands maintenant et il ne sert plus à rien de vous bercer d'illusions (je vous parlerais du Père Noel et du Lapin de Pâques une prochaine fois). Du coup, on comprend aisément que les pontes du cinéma français n'ont pas du tout aimé Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. L'humour trop estampillé "Canal" et "Les Nuls" du métrage d'Alain Chabat était beaucoup trop référencé pour plaire au public international. Quand on sait qu'un sou est un sou, un éxécutif de studio a très rapidement tendance à favoriser 3 millions d'entrée dans chaque pays plutôt que 20 millions dans un seul (faites le calcul). Du coup, exit l'humour référencé et place aux guests qui jouent comme des pieds et à l'humour mainstream.
 


Avec un peu de chance, ils vont croire

que c'est le nouveau James Bond


2) Je vous ai déjà parlé de mon dégout pour les films qui jouent la carte de la promo à outrance (cf. le Raging Bulles Sur la Piste du Marsupilami ). Et bien là, c'est le florilège ! On a l'impression que le directeur de casting avait pour seule ambition de remplir le plateau des Enfants de la Télé ou du Grand Journal. Pour vous éviter des heures de mattage intempestifs des émissions les plus stupides de la télé, laissez-moi vous faire un résumé :
 
- Fabrice Luchini (César) va balancer des phrases de trois kilomètres (ça arrive quand on croit dur comme fer qu'on est une sommité intellectuel), chanter des vieux tubes ringards, couper la parole à tout le monde.
- Valérie Lemercier (Miss Mac Ons'enfoutdetoutesfaçons) va encore passer pour une barge en disant n'importe quoi sans oublier de caser un mot à caractère sexuel de temps en temps.
- Edouard Baer (Otis... ah bah non, Astérix) va la jouer "Je suis trop un bobo qui a l'air d'en avoir rien à péter".
- Gerard Depardieu (Obélix) va raconter qu'il a voulu pisser dans un avion.
- Catherine Deneuve va être promue "la touche de classe et de sophistication" du casting et être la garante du bon goût et de la culture française (chose que la dame n'est plus depuis quelques années déjà, mais visiblement personne n'a pensé à lui dire).
 
On a déjà vu ces mêmes gens faire les mêmes choses sur les plateaux télé depuis des années. Pour votre santé, épargnez-vous ça.
 

Fabrice Luchini dans une salle de ciné parisienne le jour de la sortie d'Astérix

 
3) Enfin ! J'ai enfin l'occasion d'exprimer mon dégoût pour la hype qui existent depuis des années sur les Miss Météo de Canal +. Je n'ai plus aucun souvenir de qui a lancé cette mode, mais on dirait qu'il suffit de faire des sketchs bidons sans queue ni tête pour devenir une grande actrice. Il a suffi à Charlotte Le Bon de battre des cils en essayant de pécho Ali Badou pendant un an pour avoir droit à son rôle dans cette superproduction. M'est avis qu'elle a plutôt abusé de la "potion magique" des dirigeants de Canal et d'un ou deux patrons de studios (vous voyez, avec mes allusions sexuelles pourries, je pourrais être Miss Météo).

Elle a même du tomber dans la marmitte


4) Je ne rentrerais pas dans les détails, mais en plus il se trouve que Astérix chez les Bretons est mon album préféré des aventures de l'invincible gaulois. Il y avait aussi l'adaptation en dessin animé qui était aussi d'excellente facture. Ici, en plus du saccage apporté à l'oeuvre originale, on vous la mixe avec Astérix et les Normands de la façon la plus débile possible. Il n'y a aucun lien logique entre les deux histoires, mais tant pis. Pourquoi se contenter de foirer une seule histoire qui tient de bout en bout quand on peut se permettre d'en pourrir deux d'un coup ? 
 

Méfiez vous des contrefaçons :

Ceci est le seul produit original

 
Bref, tout ça pour quoi ? Vous dire que cette année, comme le beaujolais, la potion magique a un goût de merde...

mardi 13 novembre 2012

Superman - Génèse : Man of Style

Mieux vaut tard que jamais. Malgré le fait qu'il soit sortie depuis fin septembre, je ne me suis procuré ce premier volume de la série New 52 Action Comics que très dernièrement. Pour les gens qui ne le sauraient pas encore, l'univers des supers héros DC a été rebooté l'année dernière afin de s'affranchir de plusieurs années de continuité. Superman a été l'un des héros dont l'univers aura été le plus chamboulé par cette remise à zéro. En effet, ciao le mariage avec Lois Lane (et ce, sans divorce et sans la moindre pension alimentaire) et bonjour à une relation sex-friendly avec Wonder Woman. Il revenait à quelqu'un de nous re-re-re-raconter les jeunes années du héros.
 
 
 
C'est l'excellent Grant Morrison (dont je ne ferais pas la bio ici, vous n'avez qu'à lire le blog pour savoir tout le bien que je pense du sieur) qui se voit confié cette tâche avec la série Action Comics. Nous avons le droit à un relooking du héros qui opte pour une tenue plus streetwear à base de jeans et de t-shirts, mais c'est là le moindre des changements par rapport à ce qu'on a pu connaître - ou du moins ce qu'on croit connaître - du Dernier Fils de Krypton. On retrouve aussi les personnages les plus emblématiques de cet univers : Lex Luthor, Lois Lane et Jimmy Olsen. Chacun retrouve sa place dans les origines du super-héros (ou peu s'en faut) et Morrison se paie aussi le luxe d'y greffer d'autres personnages secondaires. C'est ainsi qu'on acceuille John Henry Irons dans le story arc. Pour ceux qui l'ignoreraient, Irons est aussi le super-héros Steel qui avait fait sa première apparition pré-reboot dans la légendaire saga "Death of Superman". Un personnage pour lequel j'ai toujours eu un péché mignon aussi sincère qu'inexplicable...
 

... sauf quand Shaquille O'Neal a joué Steel au cinéma

Mais le véritable relooking vient du ton de la série. Superman/Clark Kent n'est plus aussi lisse et bonne poire qu'il a pu l'être pendant des années. Il use de son statut de journaliste pour dénoncer la corruption des puissants et de ses pouvoirs pour défoncer les puissants en question se donnant le droit de rendre la justice lui-même. La police et l'armée sont à ses trousses. Il refuse d'entendre parler de Lois Lane ou du Daily Planet.
 

Saurez-vous trouver la référence à Smallville cachée dans cette page ?

 
 
C'est effectivement là-dessus que tous les esthètes du comics se sont dernièrement tripotés la nouille ces derniers temps. Toutefois, il est intéressant de savoir que Grant Morrison n'est pas le premier à nous proposer ce genre d'histoire et que le britannique a toujours pris un malin plaisir à nous ressortir de vieilles histoires et de vieux concepts de son chapeau. Un Superman avec une conscience sociale qui agit selon ce qui lui semble juste à lui et rien qu'à lui ? C'est la définition exacte des histoires tirées d'Action Comics datant d'avant la deuxième guerre mondiale. Avant d'être appelé sous les drapeaux et sur les affiches invitant les gens à acheter des bons de guerre, le Man of Steel était une espèce de super-syndicaliste. Oui, un super José Bové qui démolissait des usines automobiles en réponse aux nombres croissants d'accidents de la route. Dans Action Comics 32, il décidait même que le jeu était une addiction malsaine et forçait les patrons de tripots de Metropolis à fuir la ville tant qu'ils pouvaient le faire en un seul morceau.
 
 
 
 A l'époque, les politiques étaient des êtres corrompus, la police faisait rien qu'à l'empêcher de faire son travail et Lois restait une ravissante sotte embourgeoisée dont la bêtise faisait bien rire Clark Kent.
 

Ce n'est rien Lois, nous avons été sottes toutes les deux.

 
Oui, je sais, c'est une review un peu bizarre. Je n'ai même pas pris le temps de vous parler du dessin plus que sympathique de Morales; ni des épisodes interludes que je suis pas sur que j'ai tout compris mais qui sont quand même vachement jolies et prenant à lire. Il ne me reste que peu de place pour vous dire que cet album publié chez Urban Comics constitue un excellent point de départ pour ceux qui aimeraient se mettre à Superman en prévision de la sortie du Man of Steel de Snyder au cinéma l'an prochain et un excellent investissement pour ceux qui lisent le mensuel DC Saga où l'on trouve la série Superman de George Perez, mais je viens de le faire en à peine 4 lignes donc...
 
A très bientôt mes sidekicks.

lundi 29 octobre 2012

Review : I took an Arrow in the knee

Un playboy milliardaire qui devient un justicier chaque nuit pour sauver sa ville de la corruption et du crime, ça vous tente ? Pourtant, nous ne parlons ni de Bruce Wayne ni de Jonathan Hart, mais du "nouveau-venu" Oliver Queen. En effet, depuis le 10 octobre le network américain CW diffuse la saison 1 de la série Arrow inspirée des comics d'un héros DC qu'on a vu en France qu'à l'occasion des crossovers : Green Arrow. Je préfère vous prévenir, je vais me moquer, mais j'aime bien.

De gauche à droite : la petite soeur sexy, le garde du corps qui sert à rien
le héros que personne reconnait grace à sa capuche, le faux meilleur ami
et Miss je suis avocate à 24ans alors je me fringue comme une trentenaire


Les lecteurs les plus féminins de cet article seront surement déjà en train de bondir en hurlant "Mais si on le connait ! Il sortait avec Chloé dans Smallville !". Bien que je sois heureux de savoir que des filles peuvent lire ce blog (sachez au passage que je suis célibataire), je me dois de vous corriger. La Flèche Verte était en effet apparu dans plusieurs saisons de cette purge... ce sympathique exercice de pur négationisme qu'a pu être Smallville. Toutefois, cette nouvelle série n'a rien à voir avec ce qui a pu être fait auparavant. T'as qu'à voir le pitch :
Le jeune Oliver Queen, Paris Hilton version masculine, est retrouvé sur une île déserte et mystérieuse 5 ans après un naufrage qui a coûté la vie à son père. Il rejoint donc la ville de Starling City où rien ne va plus : sa mère s'est remariée avec l'associé de son père, sa petite soeur est devenue un clone de n'importe quelle pétasse qu'on croise dans Gossip Girl (et elle se drogue mais je trouve ça plus anecdoctique), son meilleur ami couche avec son ex et un afro-américain contrôle le pays.


5 ans ? Espèce de petit joueur !
Mais Oliver a bien changé lui aussi ! Fini de faire la nouba en boîte et de draguer des tops models. Le jeune homme est désormais investi d'une mission. Son père lui a confié sur son lit de mort que Starling City est truffée de méchants pas beaux qui ont fait leur fortune sur le dos des indigents et qu'il est du devoir de son fils de rendre sa virginité à la ville. Comment ? En devenant une chauve souris bien sur ! Quoi ? Non ? Un capuchon vert ? Un arc et des flèches ? Euh... oui, si vous voulez... Je vais pas avoir l'air ridicule comme super héros ?

Combattre le crime et la corruption c'est pour les tapettes. Moi je shoote des aliens !

Heureusement, notre justicier en herbe ne se contentera pas de jouer les Robins des Bois. Son séjour sur l'île lui a aussi donné la maitrise des arts martiaux et en a fait un Yamakasi talentueux. En fait, on ne peut s'empêcher de penser à Batman tant tous les mouvements de l'Archer nous rappellent ceux du Caped Crusader. De plus le trip playboy-milliardaire-qui-se-la-joue-insouciant-et-stupide-pour-que-personne-se-doute-qu'il-est-en-fait-le-justicier-qui-comme-par-hasard-apparait-deux-jours-après-son-retour nous ramène vraiment à Gotham City.

La comparaison avec Batman est ici flagrante.

Attention, à mon humble avis Arrow n'est pas une mauvaise série. C'est pourtant loin d'être un chef d'oeuvre. Les acteurs sont convaincants (sauf peut être le protagoniste principal Stephen Amell qui n'est pas crédible en playboy faiblard, mais incarne avec talent un héros musclé) et j'attends avec impatience l'arrivée de John Barrowman (le Jack Harkness de Doctor Who et Torchwood) parce que sa tête me manquait. Il est également prévu que des personnages DC viennent s'inviter dans la série. On a déjà vu les assassins China White et  Deadshot dans les épisodes 2 et 3, et Huntress et Deathstroke seront vraisemblement les suivants.

Deadshot : La version DC de Bullseye


On avait dit "An arrow in the knee"


Les intrigues sont basique de chez basique et fleurent bon le "ah bah quelle coincidence !". Avoir fait de l'ex d'Oliver  la fille du chef de la police (on appelle ça le syndrome Gwen Stacy/Barbara Gordon) ET une avocate qui défend les pauvres gens contre les grands magnats pourris que Green Arrow a dans le collimateur est une trouvaille de génie qui permet de relancer continuellement les intrigues amoureuses (il faut savoir que lors du naufrage du yatch de son père, Oliver trompait sa petite amie avec la soeur de cette dernière et qu'elle n'a pas survécu). Le mystère entourant l'île sur laquelle le héros a passé 5 ans se révéle méthodiquement à chaque nouvelle épisode via d'agréables petits flashbacks qui doivent coller avec les coupures publicitaires. Du coup, malgré quelques menus défauts, cette série honête et qui pète pas plus haut que les sublimes fesses de son cast féminin... et masculin (je peux pas m'en empêcher... ces mecs sont si beaux) m'a atteint en plein coeur... comme la flèche de Cupidon.
 
A bientôt les sidekicks pour un article de vrais mecs virils !

samedi 6 octobre 2012

Review : Les comics Doctor Who (French Eyes)

Autant faire mon coming-out de suite : je suis un Whovian. Tout a commencé avec un flipper Doctor Who dans le bar restaurant d'un camping quand j'avais 12 ou 13 ans. Je me suis ensuite renseigné sur cette série britannique, mais trouver des épisodes à l'époque était du domaine de l'impossible. Depuis tout s'est arrangé : entre France 4 et Internet, j'ai réussi à compléter ma culture sur ce monument de la SF britannique. Alors, autant vous dire que l'annonce de la sortie des comics des aventures du Docteur a été acceuillie avec un immense sourire par toute l'équipe de Fun en Bulle.
 
Couverture de Ben Templesmith
 
 
J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises, mais il est largement temps de faire une review complète et détaillée des trois premiers albums publiées en France. Je ne reviendrais pas sur les retards que l'éditeur French Eyes a tendance à accumuler parce que l'attente en vaut la peine à chaque fois.
 
Parlons tout d'abord des deux premiers albums (que c'est original). Agent Provocateur et Les Oubliés. Ces deux opus contiennent des mini séries complètes réalisées par IDW Publishing.
 
- Agent Provocateur relate la quête du dixième Docteur et de sa compagne Martha Jones lancés à la recherche du meilleur milk-shake de l'univers. Comme de bien entendu, rien ne se passera comme prévu et le duo devra faire face au Panthéon, une association de pseudo divinités qui cherche à - accrochez vous bien - dominer le monde. Autant dire que ce premier album ne reprend pas l'une des sagas les plus palpitantes de la série, mais elle a le mérite de réintroduire les personnages du Docteur (ainsi que ses origines) et de Martha (qui est bien plus mignonne en live que dans la BD).
 
 
 
- La deuxième mini-série Doctor Who :The Forgotten est déjà bien plus alléchante. Le Docteur et Martha découvre un musée abandonné dédié aux différentes incarnations du Docteur et à leur faits de gloire. C'est l'occasion de découvrir (ou re-découvrir) les différents looks du dernier Seigneur du Temps et ses compagnons les plus emblématiques à travers toute une série de flash-backs. Le dessin y est plaisant, l'intrigue centrale pas des plus génialissimes, mais on y trouve quelques excellentes idées de "mise en scène". Un exemple parmi d'autres : les souvenirs du Premier et du Deuxième Docteur sont en noir et blanc... comme la série à l'époque. Et puis tout bon Whovian qui se respecte se doit de baver devant certaines images telles que celle-ci.
 
Nouveau Look pour une Nouvelle Vie
 
 
Nous en arrivons déjà au 3ème album arrivé sur les étals de nos libraires il y a quelques jours : Doctor Who : A travers l'Espace et le Temps. Cet opus compile 6 épisodes "one-shot" au sein desquels le Docteur (toujours sous sa 10ème incarnation) se voit accompagné  de Martha, mais aussi de Donna Noble (que je n'ai jamais pu blairer). Il y croisera aussi HG Wells, l'Institut Torchwood et tout une floppée d'extra-terrestres belliqueux ou pas. Le style graphique peut changer d'une histoire à l'autre, mais l'ensemble reste d'excellente facture. Ben Templesmith qui a officié sur 30 Jours de Nuit ou encore Bienvenue à Hoxford dessine et colorise la très belle histoire La Galerie des Soupirs. Toutefois, Chambre avec Déjà Vu reste mon coup de coeur dans tout l'album. La rencontre du Docteur et d'une race qui vit à reculons dans le temps et qui est juste un chef d'oeuvre de narration (vous la relirez plusieurs fois pour être sur d'avoir tout saisi).
 
Y-a-t-il un docteur dans la salle ?
Il est certain que French Eyes s'est attaqué à forte partie en lançant la publication de cette série. Le feuilleton a-t-il assez d'afficionados pour être viable chez nous ? Aurons nous un jour la chance de pouvoir nous procurer un jour autrement qu'en VO les Doctor Who Classics de Dave Gibbons ou d'Alan Moore ? Seul l'avenir ou un petit voyage dans le TARDIS nous le dira. En attendant, si vous appréciez les aventures spatio temporels du 'Last of the Time Lords", mes conseils de lecture iront vers Les Oubliés et A Travers l'Espace et le Temps, 2 albums qui sont "bigger on the inside".
 
On peut toujours rêver
 

mercredi 26 septembre 2012

Raging Bulles - L'ascension du Gouverneur

Qui dit "Nouvelle saison de Fun en Bulle" dit aussi "réorganisation du blog. A cette occasion la rubrique "Mes bonnes raisons" devient "Raging Bulles". Je vous rassure, ce nouveau label ne change en rien le principe de base : la review de quelque chose que je n'ai pas aimé. Ouvrons donc directement le bal avec le roman tiré de The Walking Dead. Autant vous prévenir, ça pue autant qu'un zombie qui n'aurait pas pris de douche depuis une paie.

Repérez tout de suite les auteurs je n'en reparlerais pas

The Walking Dead : Rise of the Governor nous raconte les premières semaines de la mystérieuse peste zombiesque qui s'étend sur le monde. On y découvre aussi les origines du personnage du Gouverneur, monstre tyrannique imbu de son propre pouvoir et de son charisme (oui, il est charismatique) que les lecteurs du comics connaissent depuis le tome 5 et que les amateurs de la série TV découvriront dans la saison 3. J'ai déjà fait part de mon amour du comics original. J'ai aussi maintes fois vanté les mérites de la série télé. Alors qu'est ce qui me dérange ici ?
 
Moustache guidon = Charisme
 
 
1) Ce que je préfère dans Walking Dead sur papier et sur écran, c'est le fait que les deux histoires sont différentes ! Du coup, on peut raconter deux histoires différentes. Ici... on est dans quelque chose qui reprend des éléments du comics et de la série, notamment au niveau de la méthode d'infection du virus zombie. Du coup, on est un peu dans un univers "batard" qui se réclame de ses deux influences sans jamais prendre clairement position.
 
2) Les erreurs de traduction. Le terme "zombies" n'est JAMAIS utilisé dans le comics et la série. On préférera les termes de Marcheurs. Pourtant, le traducteur (je ne mets pas les auteurs en cause, après tout c'est Robert Kirkman himself qui a co-écrit le roman) nous mets le mot "zombies" une page sur deux environ. Ca sera quoi la prochaine fois ? On appelera les créatures paillettées de Twilight des "vampires" ? On se marre.
 
Scintiller au soleil = Pas charisme
 
 
3) On a regardé les films de Romero et tous les films de zombies à peu près pas trop mal foutus. Alors pourrait-on arrêter de nous ressortir le speech "Le monde est envahi par des monstres, mais le véritable monstre c'est L'HOMME." Je comprends très bien le symbolisme du zombie et la logique du "il faut tuer ou être tué". Mais on pourrait pas varier le message pour une fois ? Un truc du genre "Les zombies ne sont pas des êtres humains comme les autres et c'est une bonne chose que de s'endurcir et les crever les uns après les autres à coup de pioches dans le front".
 
La nécrophlie = Charisme
 
 
4) Tout est si prévisible. Quand on regarde un film (et même quand on regarde la série The Walking Dead ) on sait qui sont les personnages "chair à zombies". Vous savez, ces persos qui ne font pas avancer l'intrigue, qui ne sont pas développés et qui servent juste à nous rappeler que les morts vivants peuvent manger des gens ? On les repère dès le premier chapitre ici.
 
Je ne sais même plus comment s'appelle ce perso... mais je sais qu'il est dévoré dans le camping-car
 
 
Dans le même genre. Quand est-ce qu'un personnage dans une histoire de zombies carnivores va accepter de tuer quelqu'un de sa famille ? Sérieux, c'est toujours la même chose : ma femme, ma fille, mon frère ou mon cousin se transforme en zombie, je pleure, je pointe mon flingue dessus, je sanglote... et ni vu ni connu ON SE FAIT BOUFFER. 
La fameuse "untold story" des origines du Gouverneur est juste un énorme foutage de gueule. On te fait un vieux twist dans le dernier chapitre uniquement pour que tu puisses dire "Oh bah je m'y attendais pas...". Je ne m'étendrais pas plus que ça sur ce dernier point pour ne pas spoiler le fait que le Gouverneur n'est pas Philip Blake, mais en fait son frère qui lui vole son nom après l'avoir tué.
 
 
 
5) Le titre VO : Rise of the Governor. Je ne m'explique pas le kiff des américains pour ce mot "Rise". J'ai l'impression qu'il est de bon ton de l'utiliser dans les titres de tout et n'importe quoi ces dernières années. Ca va de Underworld 3 : Rise of the Lycans à la future préquelle de 300 qui devrait s'appeler Rise of an Empire en passant par Rise of the Planet of the Apes et bien sur The Dark Knight Rises.
 
Rise of the Krispies
 
 
N'allez vraiment pas croire que L'ascension du Gouverneur est un mauvais roman. Il est assez fidèle à l'ambiance de la série malgré ses quelques menus défauts. C'est juste que j'ai été déçu de ne pas avoir quelque chose de plus original à me mettre sous la dent. "La fidélité n'a pas que des avantages !" comme disait mon ex...
 
Un bandeau sur l'oeil = Charisme
 
 
A la prochaine les sidekicks.

lundi 10 septembre 2012

Review: Justice League - La Tour de Babel

Je le dit et je le répète: Urban Comics a tout compris ! Alors que d'autre éditeurs vous ressortent des épisodes mineurs sous un label "Les Incontournables" ou "Saga Complète", l'éditeur spécialisé DC continue à creuser l'écart (du moins dans mon estime) en nous ressortant des vraies sagas mythiques de sous sa cape. Et c'est donc avec honneur que je vais vous causer de Justice League - La Tour de Babel.

Une soirée GHB à la JLA
Publié en 2000 dans les épisodes 43 à 46 de Justice League of America, ce story-arc écrit par Mark Waid, révèle que le Dark Knight conserve bien au chaud dans son ordinateur les moyens de mettre hors d'état de nuire la plupart de ses coéquipiers. Et quelle meilleure occasion pour nous dévoiler ce détail que d'attendre qu'un super-vilain pirate le Bat-Computer et décide de tester les plans de Batman ? Ici, c'est Ras'Al Ghul qui s'y colle et met rapidement la Ligue hors jeu avant de mettre au point son véritable plan. Mais c'est sans compter sur Batman qui - s'il a eu su mettre ces stratégies mortelles au point - peut déjouer les plans du génie du Mal... Quoi ? Ras'Al Ghul a pensé à tout ? Le justicier de Gotham sera trop occupé pour sauver ses amis ? Ah bah dans ce cas...

"Si j'avais pu, Marion Cotillard serait aussi sur un de ces poteaux."
Qu'est ce qui fait l'attrait de cette saga me direz-vous ? Elle a fini d'instituer Batman dans le rôle du "mec sans pouvoir qui maîtrise tout le monde". Un rôle qui Big Brother qui lui collera ensuite à la peau, on réalisera par la suite que la chauve-souris a manipulé bon nombre de ses alliés et que la révélation de ses plans dans ce story-arc ne l'a pas empêché d'en faire d'autres. L'album proposé par
Urban contient également quelques pages de JLA Secret Files et nous montre ce que Batou avait en stock pour quelques autres de ses coéquipiers absents de l'histoire.
Il y a des absents, certes, mais le casting des présents est déjà plus que potable. En fait, c'est mon itération préférée de la Ligue: Batman, Superman, Flash, Wonder Woman, Martian Manhunter, Aquaman, Plastic Man et Green Lantern. Et quand je dis Flash, je ne parle pas Barry Allen. Le Bolide c'est Wally West a cette époque. De même pour Green Lantern. Hal Jordan ? En 2000 il n'était pas là et laissait la place à Kyle Rayner (mon Lantern préféré). Chacun vivra des moments difficiles et devra se rendre à l'évidence "C'est Batman qui nous a fait subir ça". Les super-héros parviendront ils à pardonner ?


L'album est déjà magnifique en lui-même (Urban ne s'est jamais foutu de nous sur la classitude de leurs albums et au moins la bibliothèque reste "raccord") et - pour ceux qui l'ignoreraient - vous trouverez en bonus le DVD du film d'animation Justice League - Doom qui reprend dans les grandes lignes l'intrigue de l'album. Pourquoi "dans les grandes lignes" ? Au contraire de Batman - Year One qui utilisait la BD comme sory board, Doom se permet quelques libertés vis à vis de l'oeuvre dont il s'inspire. Exit Ras'Al Ghul et place à Vandal Savage qui réunit une équipe de vilains (parmi lesquels Bane et Star Sapphire) pour une série d'affrontements cheatés. L'anime est de bonne facture (comme presque tous les films d'animation estampillés DC) et se pose vraiment comme une version alternative du comics. Cyborg - héros récemment promu dans la Justice League - vient même mettre son grain de sel dans l'histoire pour un feeling nettment plus 2012.

Je vous prend tous un par un

En conclusion, encore une excellente sortie chez Urban. Je n'ai pas hésité à remplacer mon vieil album publié par Semic par cette nouvelle version, plus classe, plus belle, plus fun. J'attend maintenant une sortie de "Death of Superman" avec un DVD en combo. Si quelqu'un de chez Urban me lit....
 
A bientôt mes fidèles sidekicks.