vendredi 28 février 2014

V.O-Day : Vandroid #1 (Dark Horse)

L'histoire de Vandroid le film est bien triste... Tourné pour une sortie en 1984, le métrage n'atteignit jamais les salles obscures après qu'un incendie eut ravagé les studios de Palm Springs Entertainment. Seuls quelques affiches, une bande originale et un trailer peuvent aujourd'hui témoigner de l'existence de ce qui aurait sans doute été l'un des films d'actions les plus classes des années 80.
 

 

Vous l'aurez sans doute compris (personnellement, il aura fallu que je vois cette BA pour comprendre), Vandroid n'a jamais existé. Toute l'histoire autour de ce film perdu n'est en fait qu'un astucieux coup publicitaire pour promouvoir la nouvelle mini-série de Dark Horse qui prétend être l'adaptation en comics de ce petit bijou du 7ème art. Toutefois, bien plus qu'une technique marketing, le buzz fait autour de Vandroid le comics témoigne avant tout des intentions des auteurs : rendre hommage à tout un pan de notre culture cinématographique.
 
 
Retournons à une époque où les héros portaient la nuque longue, des vestes en jean déchirées, des chemises à carreaux et des lunettes de soleil de la taille d'une pare-brise de 4x4. Le choix de l'année 1984 n'est déjà sans doute pas un hasard, tant cette année fut prolixe en films que nos parents allaient emprunter dans le vidéo-club du coin pour un visionnage en famille le samedi soir.

Ca... On y revient plus tard
 
 
L'histoire nous plonge tout d'abord dans un laboratoire de recherches où Taylor Grey a mis au point une intelligence artificielle qui massacre bien vite les scientifiques qui cherchaient à l'empêcher de s'étendre. Ca vous rappelle quelque chose ? Attendez la suite.

Des coupes de cheveux de méchants à la 80's !
 
Viré de son propre projet, Grey retrouve son vieil ami Chuck Carducci, mécanicien spécialisé dans la modification de vans (les camionnettes, pas les chaussures). Bien décidé à vendre sa création à quiconque voudra s'en servir, Grey convint Chuck de construire un corps pour son intelligence artificielle. Malheureusement pour Chuck, à peine a-t-il fini le dernier branchement que sa création usurpe son identité et le tue.

Cliché de la création qui tue son créateur... tournez la page s'il vous plait
 
Perdu dans un monde qu'il ne comprend pas, dans un corps qu'il ne comprend pas, le Vandroid devra se battre pour survivre alors que des individus mal intentionnés envoyés par Grey cherchent à s'emparer de sa technologie.

Et ça m'étonnerait pas qu'on voit des ninjas avant la fin de la série
 
 
Dieu ça fait du bien ! Je ne vais pas vous mentir, le dessin de Dan McDaid n'est pas des plus excitants (dans une ambiance 80's, j'avais préféré Empire of the Dead) et l'histoire de Tommy Lee Edwards et Noah Smith se lance vraiment tout doucement et ne promets pas réellement quelque chose de grandiose... mais... c'est ça l'esprit ! Vandroid n'est pas un pastiche, ni une parodie... c'est exactement ce qu'on attend d'un bon vieux nanar d'action des 80's.

Dans ce genre là !
 
J'ai volontairement émaillé cette review d'affiches de films sortis en 1984. Vous avez probablement vu certains de ces films. Sont-ils des bons films ? NON... ne soyez pas de mauvaises foi. Sont ils des films cools dont on attend tellement peu qu'ils vous font passer un bon moment ? Indubitablement. Et voilà exactement ce qu'est Vandroid. Un comics cool qui est venu pour botter des culs et mâcher du chewing-gum... et vu comment le deuxième numéro nous promet de l'action... je pense qu'il est à court de chewing-gum.

Et celui-ci je le mets parce qu'il est aussi sorti en 84 et qu'il est coooooooool !
 

mardi 25 février 2014

En mode Super-Castor : Les Gardiens de la Galaxie

S'il y a bien une chose que j'attends de cet été, c'est la sortie de Guardians of the Galaxy, le futur blockbuster estival de Marvel. Une bande-annonce entrainante, des personnages fidèles à leur design originel... On ne peut qu'espérer le meilleur pour ce métrage... mais savez vous qui sont les Gardiens ?
 
 
 
Créés à l'origine en 1969, les Gardiens de l'époque sont une équipe du 31ème siècle composée de membres de colonies humaines qui se sont adaptés à la vie sur les différentes planètes du système solaire. Lancés dans une guerre contre les Badoons qui ont asservi la Voie Lactée, ces Gardiens eurent une carrière bien remplie avant de disparaître des étals des comics shops dans les années 90.
 
Le mot d'ordre de cet article : Méfiez vous des contrafaçons !
 
L'équipe qui nous intéresse aujourd'hui fit son apparition en 2008 à l'issue du crossover cosmique Annihiliation : Conquest. Dirigé par Star-Lord, l'équipe regroupa rapidement une dizaine de personnages de second plan de l'univers cosmique Marvel. Cependant, pour des raisons "cinématographiques", je ne dresserais les biographies que des 5 personnages qui apparaitront dans les salles obscures.
 
Je sens qu'un raton-laveur n'est pas loin...
 
- Star Lord :
 
 
A tout seigneur, tout honneur ! Peter Jason Quill, l'intrépide leader des Gardiens est en fait le rejeton d'un prince extra-terrestre et d'une terrienne. Ses origines ont été souvent remaniées depuis sa première apparition en 1976 et le personnage est passé du statut de "flic intergalactique" à celui de "héros hors-la-loi cosmique" en passant par des stades comme "conseiller militaire de l'empire sidéral Kree" ou "prisonnier cynique et désabusé d'une geôle située sur une faille de l'univers".
 
Méfiez-vous des contrefaçons (je déconne, j'adore David Bowie)
 
- Gamora :
 

Parce que dans l'espace, on fête aussi Noel...
 
Surnommée "la femme la plus dangereuse de l'univers", la belle Gamora n'a en effet pas usurpé ce titre. Recueillie par Thanos lui-même après le génocide de tout son peuple, la jeune fille connut une enfance des plus difficiles (entrainement, agression, un viol et des opérations pour remplacer ses membres par des prothèses cybernétiques...) avant de devenir une tueuse au service du Titan Fou.

Parce que dans l'espace aussi, on a des soucis avec ses enfants

Ce fut au cours d'une de ses missions qu'elle rencontra Adam Warlock avec qui elle entama une romance tout en étant la gardienne de la Gemme du Temps. Ce fut à cette époque qu'elle disparut des pages imprimées pendant plusieurs années avant de réapparaitre à l'occasion d' Annihiliation et de ses différentes séquelles et de rejoindre l'équipe que Star-Lord mit sur pied pour veiller à la sécurité de l'univers.
 
Et méfiez-vous des contrefaçons...

- Groot :
 
 

Peut de choses sont connues de Groot. Officiellement monarque de la planète X, il fit sa première apparition dans les années 60 dans un comics de science-fiction horrifique. Capable de ne prononcer que "Je suis Groot" (il semblerait - d'après certains - que ce soit son langage et que ce qu'il dit n'est pas aussi rébarbatif que ça en a l'air), Groot fit partie du commando qui aida Star-Lord à affronter la menace que la Phalanx faisait peser sur la galaxie et fit rapidement ami-ami avec Rocket Raccoon.
 
Cependant, méfiez vous des contrefaçons...
 

 
- Drax le Destructeur
 
Badass...
 
Père de famille comblé, le saxophoniste Arthur Douglas ne s'attendait pas à ce que lui et sa famille se fassent exploser par un vaisseau spatial piloté par Thanos (encore lui). Son esprit fut néanmoins récupéré in extremis par Mentor - le propre père de Thanos - et placé dans un corps surpuissant et voué à un seul et unique but : tuer le meurtrier de sa famille.
 
 
Les choses ne se passèrent malheureusement pas comme prévu et le vengeur cosmique nouvellement baptisé Drax le Destructeur passa par différents stades. Allié du Surfer d'Argent et de Captain Marvel et gardien mentalement diminué d'une des Gemmes de l'Infini, le personnage disparut lui aussi pendant plusieurs années avant de revenir en 2004 dans une version moins puissante, mais nettement plus badass.
 
Et même dans un film de James Bond (ici Moonraker) méfiez vous des contrefaçons !
 
- Rocket Raccoon :
 
 
J'ai gardé l'attraction principale du film pour la fin. Personnage inspiré par la chanson Rocky Raccoon des Beatles (il fallait bien que je place ça quelque part), notre raton-laveur bagarreur  vient d'une planète-hôpital psychiatrique où les animaux ont été évolués génétiquement pour pouvoir mieux servir les humains. Chargé de la sécurité de cette institution, Rocket rencontra notamment Hulk, Quasar et Miss Hulk.
 
Et il aurait aussi rencontré un dessinateur stagiaire
 
Membre du commando de Star-Lord lors de l'attaque de la Phalanx, Rocket fut le premier à accepter l'offre de ce dernier pour former une équipe destinée à la sauvegarde de l'univers et agit bien souvent comme le tacticien et expert en armement de l'équipe.
 
Et pour la dernière fois, méfiez vous des contrefaçons !
 
C'est tout pour aujourd'hui les Sidekicks. A bientôt pour une nouvelle histoire du Super-Castor.


samedi 22 février 2014

Versus Fighting : Mars Effect

Un peu plus près des étoiles... Jardin de lumière et d'argent...

 
 
L'espace a toujours fasciné les hommes. Les yeux fixés sur la voute céleste... Qu'est ce que je raconte, moi ? Cet article est un Versus Fighting. Vous voulez de la bagarre, des comparaisons foireuses, un affrontement homérique. Je ne vais pas vous décevoir les Sidekicks !

et pourtant, j'étais venu en paix
 
Nos deux combattants du jour sont sortis sur les étals des librairies à quelques jours d'écart et ont beaucoup en commun.
- Tous deux sont adaptés d'un autre média.
- Tous deux nous envoient dans l'espace.
 
 
Mesdames, Messieurs, Membres du troisième sexe... Sortez les pisto-lasers de l'espace et votre plus belle combinaison bio-ionique de la Voie Lactée... Aujourd'hui, c'est Mass Effect - Homeworlds vs. Mars Attacks - Attack from Space.



Round 1 : L'Histoire

Comme dit dans les reviews précédentes consacrées aux albums Mass Effect, ici l'histoire s'adresse avant tout aux gens qui ont joué aux trois volets du Space-Opéra vidéo ludique de Bioware. Divisé en quatre chapitres, l'album s'intéresse à autant de compagnons de Shepard, à savoir James Vega,  Tali, Garrus et Liara.

Mais le concept commence à prendre l'eau si vous voulez mon avis

Je zappe prestement les aventures de Liara et James, pour m'attarder sur celles de Garrus et de Tali. Le récit de la transformation de l'officier Turien en Archangel, le justicier de la station spatiale Oméga et la préquelle à Mass Effect 1 mettant en scène la Quarienne lors des premiers jours de son pèlerinage viennent tellement des trous dans la trame narrative des jeux vidéo qu'ils auraient mérité d'être davantage développés et on reste un peu sur sa faim.

T'as faim ? Tiens, bouffe ça !

Attack from Space - premier comics Mars Attacks à arriver chez nous - nous raconte des événements antérieurs à l'histoire du film de Tim Burton. Une expédition martienne tourne mal et éveille la colère de Zar, général martien qui se retrouve à la tête d'une force d'invasion. Heureusement, un astronaute, un dresseur de puces et un aztèque se dresseront sur sa route.


Avec un pitch aussi barré, on aurait pu croire que j'accorderais le point à Mars Attacks, c'est pourtant à Mass Effect et surtout au chapitre consacré à Garrus que revient la victoire sur cette manche.

Round 2 : Graphisme

Homeworlds, comme tout album dit "collectif" bénéficie de plusieurs artistes. Hélas, seule l'histoire de Tali présente un véritable graphique avec ses formes qu'on dirait surgies d'un puzzle. Les trois autres chapitres n'ont rien de transcendant et j'oserais même dire que celui consacré à James est carrément moche (c'est quoi cette drôle de couleur pour les yeux ?).



Du côté de nos amis Martiens par contre, le trait de John McCrea donne à l'ensemble de l'album un délicieux côté rétro, ambiance Panique à Florida Beach. Les insectes géants, les scènes gores et autres rayons désintégrateurs sont magnifiques et les héros ont le menton carré et les yeux plissés avec une moue de défi.

Ou avec un pou de défi

Désolé Tali, mais là ça nous fait un point pour Mars Attacks.

Et comme il est hors de question de finir cette review (oui parce qu'en fait, c'était une review aussi... vous l'aviez pas vu venir celle-là !) sur un match nul. J'aimerais accorder un point bonus à Mars Attacks. Je l'appellerai le "point surprise", car n'étant pas fan absolu du film de Tim Burton, j'ai néanmoins été agréablement surpris de voir French Eyes nous le proposait. Bon travail les mecs !


Résultat final : Mars Attacks 2 - Mass Effect 1
 


jeudi 13 février 2014

Top 5 : Best Ruptures Ever

J'aime pas la Saint-Valentin... "Encore un type qui n'a pas de copine..." êtes vous certainement en train de vous dire ? Pourtant, il existe deux bonnes raisons pour que je n'aime pas cette fête :
- Je n'ai pas besoin d'une date pour dire à ma petite amie que je l'aime
- Je n'ai pas de petite amie... et allez vous faire voir !
 
Pour moi, tout va bien !
 
Hélas, qui dit "amour" dit bien souvent "rupture" et nos amis les héros de comics savent rompre avec classe. Tour d'horizon des cinq plus belles ruptures dans les comics :
 
5 - Docteur Manhattan et Silk Spectre (Watchmen)
 
L'histoire d'amour entre la jeune héroïne et l'omnipotent homme bleu tourne vite court dans le fameux comics d'Alan Moore. Pourquoi ? Tout simplement parce que Manhattan n'en a rien à foutre de rien ! Ce type est détaché de tout et Dieu sait que les femmes aiment qu'un homme fasse au moins de s'intéresser quand elles nous racontent leurs petits tracas.
 
Elle avait prévenu que ça serait une soirée sexe... et un homme averti en vaut deux
 
4 - Matt Murdock et Karen Page (Daredevil)
 
Vous avez déjà eu un ou une ex qui a touché le fond après votre rupture ? Demandez à Matt Murdock. Après des années passées à se tourner autour avant de passer par la case "fricotage", l'avocat aveugle et sa pin-up de secrétaire ont décidé d'aller chacun de leur côté. La route de Karen l'a malheureusement amené à devenir ce qu'on appelle communément une "pute à crack". Accroc à l'héroïne et star de l'Entertainment pour adultes sud-américain, elle vendra même l'identité secrète de son ancien chéri pour un fix !
 
Quand on gerbe dans les toilettes de Foggy Nelson, dites vous bien que vous êtes tombé bien bas
 
Qui dit mieux ?
 
3 - Bruce Wayne et Talia Al Ghul (Batman)
 
L'idylle entre le Chevalier Noir et la Fille du Démon avait pourtant si bien commencé... trop bien peut-être. La théorie selon laquelle Batman aurait quitté sa dulcinée par aversion envers son beau-père a tenu quelques années. Désormais tout le monde connait la vérité : Talia était enceinte du petit Damian.



L'idée d'avoir l'enfant du démon a-t-il poussé notre héros play-boy à prendre ses jambes à son cou ?


 
2 - Scott Summers et Madelyne Pryor (X-Men)
 

Cyclope est un veinard ! A peine son amour de toujours, la belle Jean Grey a-t-elle été consumée par la Force Phénix, qu'il trouve sur sa route Madelyne Pryor, clone de celle qu'il vient de perdre ! Ne se posant pas plus de questions que ça sur l'étrange ressemblance entre les deux femmes, notre héros à lunettes s'empresse de l'épouser et de lui faire un enfant. C'était sans compter la dangereuse manie des héroïnes Marvel à ressusciter. Jean Grey de retour, Scott n'hésita pas une seconde à abandonner femme et enfant pour retourner vers celle qui l'avait déniaisé.
 
1 - Peter Parker et Gwen Stacy (Spider-Man)
 
Prenez Spider-Man, le héros préféré des adolescents et affublez-le de la petite amie parfaite. Gentille, belle, rayonnante. Faites les parler de mariage et... Quoi ? Attendez ! Mariage ? Non mais c'est trop rapide là... Peter n'est pas prêt... Un pote va bien l'aider à se tirer de ce mauvais pas. Le Bouffon Vert peut-être ? En plus, il parait qu'il est sorti avec Gwen lui aussi... Et quitte à rompre... Pourquoi ne pas lui rompre... le cou ?
 
 
Et vous les Sidekicks ? Qui auriez vous mis dans VOTRE Top 5 ?

 


mercredi 12 février 2014

Review : Transmetropolitan - Année Un (Urban Comics)

Il y a des fois où on ne sait pas comment débuter un article... Je pourrais vous rappeler que Warren Ellis est un de mes auteurs préférés et je dis "auteur" au sens large. Ses comics, le documentaire qu'il a réalisé (Captured Ghosts si vous avez l'occasion de le voir, jetez-vous dessus) et le roman que j'ai pu lire de lui correspondent vraiment au style d'écriture que j'aime. Incisif, violent, vulgaire mais toujours à bon escient... Tout ces adjectifs qualifient bien l'œuvre dont nous allons parler ici : Transmetropolitan.
 
 
 
L'histoire démarre sur "une putain de montagne". Spider Jérusalem est un journaliste / écrivain qui coule des jours paisibles loin de "La Ville" qui le dégoute au plus haut point. Malheureusement, Spider est aussi un écrivain et son contrat l'oblige à quitter sa retraite et à retourner dans une Babylone moderne dont il va dénoncer les travers et les abus.
 
On dirait moi alors que j'écris cet article
 
Et tout y passe ! Politique, religion, sectes, déshumanisation de l'être, modifications corporelles. Spider passe cette société dystopique à la moulinette... que dis-je... à la moulinette cloutée. Doté d'un véritable don avec les mots, le journaliste se lance dans croisade après croisade, armé d'un ordinateur portable et d'un "trifouilleur d'intestins" réglé en position "prolapsus".
 
Et comme je n'avais pas le cœur à vous montrer un prolapsus, veuillez regarder cette contrefaçon de Transmetropolitan
 
 
La force de Transmetropolitan tient avant tout dans son écriture, même si cela ne doit en rien minimiser le travail de Darrick Robertson au dessin. Les vannes et répliques cinglantes fusent encore plus vite que les balles. L'univers se cantonne à une ville sans nom, cliché de la mégalopole cosmopolite, lieu de tous les vices et péchés.
Toi aussi joue à "Devine ce que Spider dénonce sur cette photo"
 
Et ce héros ! Cynique, désabusé, drogué... Il est l'héritier cyberpunk de Hunter S. Thompson (l'auteur de Las Vegas Parano et initiateur de ce qu'on appelle le journalisme gonzo). Sa voix est la voix de la vérité. Il me faudrait une dizaine d'articles rien que pour vous lister les bons mots de Spider. Bons mots qui - même s'ils sont énoncés dans un contexte futuriste - trouvent toujours un écho dans notre quotidien à tous.
 
Hunter S. Thompson : il vous rappelle pas quelqu'un ?
 

 
Il y a des fois où on ne sait pas comment finir un article... Alors comme je vous parlais de citations...

"Vous ne savez pas ce qu'est la vérité ! Elle est là , juste derrière leurs conneries, mais vous n'allez jamais la voir ! C'est ce que je déteste le plus dans cette putain de ville... Les mensonges font la loi et la vérité est obsolète !"


 

Merci Mister Ellis !