mercredi 30 juillet 2014

Review : Constantine - Episode Pilote

Les amateurs de comics vont décidemment avoir de moins en moins de temps pour s'adonner à la lecture d'ici quelques mois. En effet, après avoir envahi les salles obscures depuis près d'une décennie, les adaptations de comics lancent la grande offensive sur le petit écran à partir du mois d'octobre. Outre les nouvelles saisons de Arrow, The Walking Dead ou encore Agents of S.H.I.E.L.D, la rentrée télé nous balancera à la tête The Flash, Gotham, Daredevil ou notre sujet du jour : Constantine.
 
 
NDLR : cette review se fonde sur le compte rendu que nous a fait quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un qui aurait réussi à voir l'épisode pilote par des moyens dont nous ignorons tout.
Je pense qu'on va passer inaperçus comme ça...
 
On avait du mal à y croire... Déjà, le fait que la série choisisse de s'appeler Constantine et non Hellblazer (le titre original du comics) nous ramenait comme un mauvais goût dans la bouche. Un mauvais goût à base de Keanu Reeves californien, de Shia LaBeouf en sidekick pénible et de fusil à pompe / crucifix. La dernière apparition live de John Constantine avait peut-être eu le mérite de ramener le personnage sur le devant de la scène, mais cela s'était fait au détriment de la fidélité au matériau d'origine qui avait du être "américanisé" à l'extrême.
 
La chaise ? C'est pas un peu exagéré ? Le film est pas si mauvais que ça...
 
Pas de ça ici ! Constantine la série est un exemple de fidélité. L'antihéros exorciste désabusé retrouve son accent anglais, son trench, sa cravate, sa tignasse blonde et ses cigarettes... son zippo...
 
Dans la série Constantine est incarné par Matt Ryan, la fusion de Jim Carrey et James Franco
 
On le retrouve alors qu'il est interné de son propre chef à l'institution Ravenscar rongé par les remords suite à la damnation éternelle de son âme et de celle d'Astra - une petite fille possédée qu'il essayait de sauver -. Un message venu de l'au-delà le convaincra tout de même de sortir de sa retraite pour protéger la fille d'un ami disparu.
 
 
Ajoutez à ce pitch simplissime un meilleur ami qui ne peut pas mourir, un ange adepte des sous-entendus (Harold Perrinau vu dans Lost), un démon qui réclame l'âme de John, un geek mystique incarné par Jeremy Davies (Daniel Faraday dans Lost aussi) et une jeune demoiselle en détresse qui s'annonçait tellement relou qu'on ne la reverra plus après ce pilote et vous avez tous les ingrédients pour qu'on ait envie de connaitre la suite. Il ne reste plus qu'aux scénaristes à nous pondre des intrigues suffisamment intéressantes pour emballer cette intrigue de rédemption et de magie.
 
"Médaillon magique, montre moi le Pôle Emploi le plus proche..."
 
Toutefois, j'attribuerais un bémol aux effets spéciaux. Bien que certaines idées et certains effets sont tout à fait stylés (le miroir qui montre le passé, la pluie en stop-motion...), d'autres sont carrément loupés (quelqu'un veut parler des ailes de l'ange Manny ?). D'autres encore m'ont fait fortement pensé à un épisode de Poltergeist, les Aventuriers du Surnaturel... On croise les doigts pour que le reste de la série améliorent ce dernier aspect au risque de passer pour un Supernatural du pauvre.
 
Derek pétait grave la classe quand même...
 
En conclusion, Constantine reste notre challenger favori pour la rentrée des séries comics. Un challenger qui aura le mérite de combler le vide laissé dans le cœur de beaucoup d'entre nous (et d'entre vous aussi) depuis l'arrêt de la série Charmed. On en reparlera les Sidekicks.
 
En attendant, on brûle d'impatience...
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire