mercredi 29 janvier 2014

Review : Black Beetle - Sans Issue (Urban Comics)

Si je vous dis "des espions nazis munis de jet-pack tentent de s'emparer d'un artefact aussi mystérieux que puissant avant d'être stoppé par un justicier capé répondant au nom de Black Beetle", qu'est ce que vous me répondez ?
 
Petit indice sur la tournure que va prendre cette review
 
- Rémy ? On n'a pas vraiment envie que tu nous parles de la dernière comédie musicale de Kamel Ouali.
Ou alors
- Rémy ? Tu serais pas en train de nous préparer encore un article dans lequel tu vas hurler sur tous les toits ton amour de la littérature dite "pulp" ?
Vous ne vous y êtes pas trompés !
 
 
 
Nazi-Copter contre le Scarabée Noir sera donc la nouvelle création de l'emblématique chorégraphe que beaucoup d'entre vous ont connu dans le gymnase de la Star Academy... Comme le scénario et le casting reste secrets pour l'instant, nous ne pouvons que supposer que ce futur chef d'œuvre de l'Entertainment chanté et dansé sera inspiré du comics Black Beetle de Francesco Francavilla. Soucieux de faire notre métier de journaliste jusqu'au bout, l'équipe de Fun en Bulle a donc décidé de faire la review de ce comics-hommage à la culture pulp... et ça tombe bien parce que j'adore tout ce qui est pulp !
 
Nazi-Copter... On dirait une chanson de Sébastien Patoche
 
Monsieur Francavilla ? Je tiens à vous remercier. Ce premier tome de Black Beetle compulse en une centaine de pages un nombre de références absolument hallucinant sans jamais atteindre l'écœurement. Bien qu'on ne sache rien de ses origines ni de ses motivations on trouve des ressemblances entre le héros et des personnages tels que Le Shadow, Doc Savage ou Judex... mais pas que ! Francavilla étant Italien, je ne peux m'empêcher de voir une filiation entre son protagoniste principal et Diabolik, le maître voleur. Un revolver dans chaque main, la cape flottant dans les ruelles malfamées de Colt City, Black Beetle pourchasse le mal sous toutes ses formes : sectes fascistes, mafieux de tous bords, vilains costumés de façon plus que criarde.
 
Ne dis plus rien sur mon costume maudit Black Beetle !
 
Je pourrais vous dire encore longtemps tout le temps que je pense de l'univers et de l'intrigue de Sans Issue, mais cela m'obligerait à laisser de côté la partie graphique. Les pages de ce volume sont comme des portées musicales jouant sur les sons, les ambiances et la couleur.
 
Et je déconne pas quand je parle de portée musicale
 
Certaines pages confinent d'ailleurs à la limite du pop-art et c'est on ne peut plus justifié au vu de l'univers du comics. Ce qui est fort, c'est d'avoir l'impression de lire quelque chose qui a effectivement été publié dans les années 60 ou 70... Mais en mieux. Le côté "trip nostalgique" jaillit d'un angle de vue, d'un costume, du look patibulaire d'un gangster dans une allée derrière un cabaret, du temple où notre héros se ressource...
 
Just Watch... that's Art
 
En conclusion, on attend impatiemment qu'Urban Comics nous sorte un deuxième tome tant celui-ci nous laisse avec une envie de croquer à nouveau du scarabée.
 
Prions, prions le Dieu Scarabée
 

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