mardi 14 janvier 2014

Review : Batman - Des Ombres dans la Nuit

Cela faisait un moment qu'on avait plus parlé de Batman sur le blog. Non pas que son actualité n'était pas chargé, mais nous attendions vraiment une sortie intéressante. Et c'est presque chose faite avec Des Ombres dans la Nuit... presque...
 
 
 
Réunissant le tandem Jeph Loeb - Tim Sale au scénario et au dessin (comme sur Un Long Halloween et Amère Victoire), l'album se divise en deux parties pour le moins... inégales...
 
Au moins aussi inégales que le rapport de force dans cette scène
 
La partie consacrée à l'homme chauve-souris rassemble trois récits tirés de Legends of the Dark Knight Halloween Special intitulés Peurs, Folie et Fantômes. Bien qu'anecdotiques, ces histoires permettent de mettre Batman face à l'Epouvantail, au Chapelier Fou, au Pingouin mais aussi et surtout fâce à ses propres angoisses et son passé. Il aura également droit à un remake Gothamite d'Un Conte de Noel de Charles Dickens à base de Joker et de Poison Ivy.
 
 
 
Graphiquement, les dessins sont beaux, même si je les trouve plus... brouillons que ce à quoi Tim Sale m'avait habitué. Décidemment... Était-ce là la fin de mes beaux espoirs pour une review pleine de louanges, de passion et de femmes sublimes se dandinant dans des cases étriquées ?
 
Patience les Sidekicks... Patience...
 
Et bien non ! Urban a eu l'excellente idée de contrebalancer une première partie pas forcement exaltante avec une petite perle. un joyau rare... J'ai nommé Catwoman - A Rome (When in Rome... en V.O et franchement ça claque comme un fouet).
 
"Tu serais pas en train de me voler la vedette de cette review par hasard ?"
 
Récit parallèle aux premiers épisodes d'Amère Victoire, When in Rome... nous narre les aventures de Selina Kyle décidant de trouver des réponses à l'énigme de ses origines. Accompagnée du Sphinx (forcement pour une énigme), elle se rend donc en Italie et se heurte à la loi du silence, à la Mafia ainsi qu'à quelques super-vilains franchement débarqués des Etats-Unis. L'affaire se complique et la petite amie de Batman sera obligée de se battre pour que cette quête du passé ne compromette pas son avenir.
 
Quelqu'un a dit "catfight" ?
 
Soyons clairs, le récit est tout bonnement magistral ! Le changement de décor permet une plongée dans une Italie de carte postale où règne une pègre plus sombre et respectueuse des règles que la foule bariolée des truands de Gotham City. C'est bien simple, certaines scènes et le destin de quelques personnages ne seront pas sans vous rappeler les moments les plus poignants du Parrain.
 
Un peu dans ce genre là !
 
Et le dessin... Mamma Mia ! On retrouve un grand Tim Sale. Je ne ferais qu'évoquer ses magnifiques couvertures inspirées par les oeuvres de René Gruau pour vous parler de ce qui fait toute la force graphique de cette mini-série : les courbes de Catwoman.
 
Et avant de vous remettre des fesses plein la vue, jetons un œil à ces couvertures somptueuses
 
Sensuelle, athlétique, charmeuse et fichtrement sexy, la femme-chat vous fera assurément tourner la tête. D'ailleurs, après lecture minutieuse, on en vient à se demander si les moments où elle enfile son costume de justicière pour botter des fesses autres que les siennes ne comptent pas parmi les plus ennuyeux de l'histoire.
 
Je retire ce que je viens de dire...
 
Alanguie sur un yatch en pleine Méditerranée, enveloppée dans une serviette à la sortie d'une piscine d'un grand hôtel ou encore détendue dans une baignoire, Selina sait jouer de ses charmes pour attendrir les truands les plus retorses et les lecteurs d'hentaï les plus blasés (dont je ne fais pas partie).
 
Moi vouloir être chat... euh nan... Moi vouloir être string
 
En résumé, Batman ne m'en voudra pas de clamer haut et fort que le principal attrait de cette sortie reste, à mon sens, la parution d'un récit sexy et envoutant dédiée à sa plus belle ennemie.

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