mardi 6 août 2013

Review : Winterworld (Editions Delcourt)

Autant faire tout de suite la blague que vous savez que j'aurais fait à un moment ou à un autre
 
"Winter is coming" qu'ils disaient ! On aurait peut être du être plus attentif aux avertissements que la Maison Stark nous a envoyés depuis quelques années déjà. Car ça y est ! L'hiver est là et il a congelé toute la surface de la Terre.
 
 
 
Et c'est dans ce monde post-apocalyptique que nous plongeons sur les traces de Scully, un maraudeur-contrebandier accompagné d'un blaireau (l'animal) à mi-chemin entre Mad Max et le Mariner de Waterworld. Lors d'une de ses séances de troc, il recueille la jeune Wynn, mécano hors-pair et orpheline qui dit venir d'un peuple disposant de machines volantes.
 
 
C'est une histoire qu'on a l'impression d'avoir déjà lu à maintes reprises que nous proposent Chuck Dixon et Jorge Zaffino. On pense bien évidemment à Waterworld pour l'univers ravagé par les éléments, mais aussi à The Walking Dead dans cette peinture d'une société laissée à l'abandon où la loi du plus fort - et du plus vicelard - fait force de loi. Malheureusement pour vous, experts du dimanche, il s'avère que cette série qui vient seulement d'être distribuée chez nous date quand même de 1988. De là à dire que les inspirations sont en fait les inspirées, il n'y a qu'un pas.
 
 
Sombre et violent, le monde de Winterworld s'étale sous les traits de Zaffino comme une succession de plaines immaculées qui peinent à cacher la déchéance humaine. Les survivants de cet immense glacier n'ont plus aucun souvenir de la vie telle qu'elle était auparavant et ne cherchent en aucun cas à renouer avec leur histoire. Les hommes se sont rassemblés en "clans" ou "tribus" et hantent stades, restaurants, galeries marchandes et autres vestiges du passé en cherchant de quoi subsister une saison de plus.
 
On se croirait dans Pirates des Stalactites
 
Seuls Scully et Wynn font preuve d'humanité dans cette dé-civilisation. Une relation paternelle s'établit entre le badass de service et l'adolescente un peu mêle-tout, même si les deux chapitres de ce TPB se déroulent un peu de la même façon.
- Wynn et Scully se font "capturer"
-Scully s'en sort, mais pris de remords revient chercher la jeune fille.
Et une explosion vient bien rythmer le sauvetage
 
Au milieu de cet été caniculaire, Winterworld est donc un courant d'air rafraichissant, un volume qu'on lit au bord de la piscine en se demandant si on bien fait de mettre des glaçons dans son soda.
 
Le prochain volume: Ophélie Winterworld
Ca fait froid de le dos, non ?


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