dimanche 30 juin 2013

Review : Man of Steel

Nombreuses furent les demandes et les questions concernant notre silence sur "Man of Steel". Contraintes techniques et financières ont en effet retardé de quelques semaines la review. Mais rassurez- vous. Il était grand temps que l'équipe de Fun en Bulle s'intéresse au retour du Dernier Fils de Krypton dans les salles obscures. Et soyons francs et directs : même si le film n'est pas exempt de défauts, je vais vous parler de la meilleure adaptation de Superman au cinéma.
 
En même temps, la concurrence n'était pas spécialement rude...
 
Bien loin des galéjades Marvelo-Disneyiennes, Snyder a su faire de son héros ce qu'il est censé être : une icone charismatique, une figure messianique, un Dieu tombé parmi les hommes. A aucun moment la classe naturelle de Kal El n'est sacrifiée sur l'autel du rire gras ou du gag beaucoup trop lourd.
 
 Bien plus axé sur Superman que sur Clark Kent, l'histoire nous présente un héros à la recherche de qui il est, de ses origines et du sens de sa vie. Récit initiatique ? Oui carrément, mais c'est bien la première fois que je ne trouve pas ça plombant. Henry Cavill incarne un Clark Kent/Superman conscient de ses responsabilités et du rôle qu'il va amener à jouer sur sa planète d'adoption. Il arrive à être à la fois sur de lui et en même temps plein de doutes et de principes. Les flash-backs retraçant la jeunesse du héros et les valeurs que lui inculquent son père adoptif (Kevin Costner que je ne trouve pas génial dans le rôle... Jor El rules!)
 
Moment de doute... "N'ai-je pas oublié de mettre un slip ?"
 
 
Une autre bonne surprise du film est Lois Lane, alias Amy Adams. Bien moins horripilante et casse-pied que dans ses précédentes incarnations, elle a même un petit atout charme auquel je ne saurais être indifférent.
 
Faut dire qu'il n'y avait pas vraiment de concurrence
 
Du coup la relation qu'elle construit avec Superman... AH OUI, ATTENTION SPOILER. Elle connait la double identité de Clark assez rapidement dans le film... L'avantage d'être une journaliste talentueuse... Du coup la relation qu'elle construit avec Superman disais-je est dénuée de toute l'hypocrisie et des non-dits qu'elle a pu avoir dans d'autres adaptations.  Et accessoirement, elle ne passe plus pour la bécasse qui se laisse berner par une paire de lunettes.
 
Faut bien avouer qu'on avait connu pire niveau relation idiote
 
Reste le grand vilain du film. Pas de Lex Luthor pour une fois (même si les plus fins observateurs n'auront pu s'empêcher de noter une allusion sur son existence dans l'univers du film), mais un général Zod qui - et pour moi c'est l'un des menus défauts du métrage - n'use pas de sa catchphrase "Kneel before Zod". Incarné impeccablement par Michael Shannon, le Kryptonien fou a des motifs clairs et un plan simple. De plus, l'affrontement final entre lui et l'ange-gardien de Métropolis est d'une puissance épique et réalisé avec brio.
 
Remarquez.. on aurait pu difficilement faire plus ringard...
 
Bien entendu et comme annoncé en préambule, le film conserve quelques défauts dans son rythme et dans certains détails (Perry White ne sert à rien, les références à la religion n'amènent rien au propos du film), mais c'est quand même la première fois qu'un film sur l'Homme d'Acier m'aura fait autant plaisir.
 
J'en ai encore les yeux qui brillent
 
Si le film de Zack Snyder est bel et bien le point de départ d'un univers DC partagé au cinéma, il n'y a plus qu'à espérer que les reboots de Batman et Green Lantern ainsi que le futur film de la Justice League sauront être au niveau de cette agréable pépite.

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