mardi 13 janvier 2015

Review : Deadpool - Les Noces de Dracula (Panini Comics)

Brossez-vous les crocs, taillez-vous le pieu en pointe et ajustez votre cape du Dimanche car aujourd'hui nous allons rejoindre The Merc With a Mouth dans un Monster (Mini-Monster ? Demi-Monster ? Enfin moins gros que d'habitude quoi) lui faisant rencontrer Vlad Tepes, l'Empaleur de Transylvanie dans une aventure haute en couleurs.


Regroupant l'intégralité de la série Deadpool - Dracula's Gauntlet, l'histoire met en scène l'inénarrable Wade Wilson alors que celui-ci essaie de se changer les idées à Londres. Se changer les idées ? Pourquoi donc ? Les habitués de la série régulière Deadpool sauront que notre héros a traversé de biens sombres épreuves ces derniers mois.

Petit jeu : trouvez la chanson de Jeanne Mas dissimulée dans cette image
A peine, Deadpool a-t-il le temps de sauver une plantureuse nana d'un terroriste Latvérien qu'un vampire vient lui apporter un message de façon musclée. Dracula, le roi des vampires, souhaite l'engager pour une mission à hauts risques : escorter sa promise Shiklah jusqu'à New-York pour un mariage qui devrait réconcilier deux factions ennemies du monde des ténèbres.
 
Si elle était saoule, ça serait une promise cuitée
Ce périple sera l'occasion traverser l'Europe et pourrait se passer sans le moindre accroc si l'Hydra, Blade, l'A.I.M, le Loup Garou, un Minotaure particulièrement remonté et l'Amour ne se trouvaient pas sur le chemin de nos compagnons d'infortune. Oui, l'Amour... car la belle succube ne saura pas résister très longtemps aux cicatrices et à l'humour ravageur de notre ami Wade.
 
Dans le genre "Des Rigolos contre Dracula" on a eu ça aussi

Autant dire que le cast des Noces de Dracula ne peut laisser personne de marbre. Outre le Diurnambule et le Loup-Garou, ce sont aussi les Thunderbolts, Bob l'Agent de l'Hydra, Frankenstein, M.O.D.O.K, un centaure loup-garou pourvu d'un symbiote extra-terrestre et le Docteur Strange qui viendront aider ou jeter des bâtons dans les roues de nos deux tourtereaux. Le résultat est un agréable foutoir d'action, de vannes en tous genres et de road-trip romantique.



On retrouve Brian Posehn et Gerry Dugan au scénario de l'aventure tandis que Dugan (tout seul) se charge de la mettre en image. On retrouve un Deadpool en accord avec ce qu'on a pu voir de lui depuis l’avènement de Marvel Now (et qui reste malheureusement en dessous de ce que à quoi Daniel Way a pu nous habituer quand il était en charge du perso). Autre petit bémol au niveau du dessin que je trouve assez inégal, mais j'ai tendance à me demander si cela n'est pas dû au passage sur le papier.



Car - et c'est là le twist de cet article - Dracula's Gauntlet était à la base un comics numérique que j'avais lu en VO. J'avoue que c'est la curiosité qui m'a poussé à l'acheter en format papier pour voir comment cette expérience pouvait passer d'un média à un autre. Force est de constater qu'on y perd. Certaines scènes - je pense notamment au générique très "James Bond" et aux présentations des personnages - sont effectivement beaucoup plus stylées et drôles à lire sur un écran que dans un album.

Un extrait du "générique"

Petite suggestion à ce propos : pourquoi ne pas proposer un téléchargement gratuit de la version numérique aux acquéreurs de l'album ? Avec un code de téléchargement bien caché dans les pages et des albums vendus sous cellophane, cela devrait être parfaitement jouable.

Et on se quitte sur une autre image tirée des "Charlots contre Dracula"
Quoi ? Non ? Ca serait Blade - Trinity ? Ah d'accord... mais... c'est nul, non ?

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