samedi 11 octobre 2014

En rouge et vert / Arrow Vs. The Flash

Une bonne série, c'est pas si facile à faire. Si les films de super-héros sont devenus de plus en plus ambitieux allant jusqu'à se faire rencontrer des dizaines de personnages et à créer un univers partagé, leurs petits frères télévisuels se lancent à leur tour dans la continuité télévisuelle. Annoncé depuis la 2ème saison de Arrow, The Flash - le spin-off consacré à l'Eclaire Ecarlate - débarque avec son pilote alors que sa série mère se lance dans sa troisième saison.
 
 
Qui de l'éclair ou de la flèche frappera sa cible en plein cœur ? Pour vous répondre, j'ai décidé de lancer une compétition entre les deux shows. Comme tout le monde le sait, une bonne série a énormément de points communs avec un bon shoot them up... Quoi ?... Non ? J'invente cette règle de manière complètement aléatoire... Vous croyez ? ... Tout ça pour pouvoir décerner des points Arrow Flash ? Vous me prenez pour qui ? ... Bon... Ok...
 
Par le pouvoir du placement de produit
 
Round #1 : L'histoire
 
Comme tout le monde le sait, un bon shoot a toujours une histoire intelligemment écrite... Bon ok, j'arrête...
 
Un season premiere, c'est l'occasion de prendre une nouvelle direction, de tester des choses qui n'ont pas encore faite. Oliver Queen démarre donc cette saison en se jetant dans les bras de Felicity (enfin...), heureux d'être devenu un héros reconnu. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si un nouveau Comte Vertigo (parce que visiblement on n'avait pas le droit d'utiliser l'Epouvantail à cause de Gotham) et une menace aussi mystérieuse que mortelle plane sur Starling City, l'archer vert et ses amis.
En plus, ils avaient déjà piqué d'autres idées à Batman (ici un plan du film de Tim Burton)
 
Du côté de Central City, un serie premiere est un exercice bien plus délicat car il faut savoir donner envie. De plus, l'exercice est d'autant plus délicat que les concurrents pullulent cette année. Force est de constater que Barry Allen s'en tire avec les honneurs ici... ou presque. J'ai apprécié l'ambiance et le développement du personnage jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais en train de revoir le début d'un Spider-Man, plateau de nourriture tombant au ralenti compris dans le package.
 
1 point Arrow Flash décerné à : Arrow
 
Round #2 : la réalisation
 
Ce round ira assez vite. En effet, Arrow ne nous propose pas grand chose de nouveau en ce qui concerne la mise en scène. En même temps, on ne change pas une formule qui gagne et les exploits d'un archer sont plus simples à montrer que ceux d'un bolide humain. D'ailleurs ces scènes ont beau être soignés, la bonne surprise reste ce moment où Barry examine une scène de crime en mode très "Sherlock".
On dirait trop qu'il regarde le logo de la chaine
 
1 point Arrow Flash décerné à : The Flash
 
Round #3 : l'atout charme
 
Désolé mais ni l'Iris-West-black-pour-montrer-qu'on-est-une-série-ouverte ni la geekette-qui-a-un-faux-air-de-Felicia-Day n'ont su supplanter les lunettes, l'air coincé mais surtout le charme discret et intense à la fois de ma chouchoute Felicity Smoak.
 
 
1 point Arrow Flash décerné à : Arrow
 
Round #4 : les références
 

C'est là le seul point où je peux faire un vrai parallèle entre les deux séries du jour et Arrow Flash le jeu. En effet, le shoot à scrolling horizontal contenait de nombreuses références à la série des Gundam et à Macross. Ici, ce sont les clins d'œil à l'univers DC qui sont légions. Ray Palmer (alias Atom) pointe le bout du nez de Brandon Routh (le Superman de Bryan Singer) à Starling City alors que ce ne sont pas moins que Vibe, Killer Frost, Gorilla Grodd, Reverse Flash, Ferris Air et pléthore d'autres personnages ou institutions connues qui font du pied au téléspectateur fan de comics. Cerise sur le gâteau : la présence de John Wesley Shipp (le papa de Dawson, mais surtout le Flash de la série des années 90) dans un rôle récurrent, celui de Henry Allen, le père du héros injustement emprisonné.

Point Arrow Flash décerné à : The Flash
 
Si vous saviez depuis combien de temps je voulais utiliser cette photo
 
Match nul donc entre les deux séries, mais c'est un peu logique. Un crossover devrait obliger les deux héros à unir leurs forces et on ne peut que se demander qui saura menacer en même temps le monde très "réaliste" de Arrow et celui de The Flash et de ces surhommes. En tous cas, on reste devant nos écrans les Sidekicks.
 


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