jeudi 20 mars 2014

En mode Super-Castor : Lex Luthor : un président normal... et chauve !

Amis fans de scandales politico-sexuels, afficionados des affaires douteuses dans les hautes sphères du pouvoir, cet article est fait pour vous ! En cette période d'échéance électorale et à la veille de la sortie de Batman - Cataclysme chez Urban Comics, revenons sur l'une des pages les plus inattendues de la vie de l'univers DC : l'élection de Lex Luthor à la présidence des Etats-Unis.
 
 
 
Répondons tout d'abord à la première question que tout sidekick normalement constitué doit être en train de se poser : comment un super-vilain connu et reconnaissable a-t-il pu accéder au rang d'homme le plus puissant du monde libre ? A-t-il truqué les urnes ? A-t-il fait voter les morts ? Les bulletins de vote n'ont ils pas été compris par les habitants de Floride ? Rien de tout cela... Il a gagné à la loyale et le plus légalement du monde.
 
 
 
Cette élection surprise a principalement reposé sur deux facteurs :
- L'incapacité du précédent gouvernement à gérer la "crise de Gotham" (événements narrés justement dans Cataclysme). C'est assez ironique quand on saura plus tard que c'est Luthor qui est à l'origine de cette crise.
 
 
 
- La totale amnistie dont il a bénéficié pour ses crimes passés. Il lui a en fait suffi d'expliquer au monde qu'il avait été remplacé par un clone maléfique créé par le Projet Cadmus (pour plus d'informations sur Cadmus, vous pouvez relire La Mort de Superman).
 
On appelle cette technique le "Wasn't Me"
 
L'un dans l'autre, le mandat de Luthor ne s'est pas si mal passé. Il a aidé à la reconstruction de Gotham, coordonné les efforts des super-héros et des forces armées au cours de l'event Our Worlds at War (une invasion extra-terrestre dont il avait la connaissance avant même qu'elle n'arrive), négocié des deals secrets avec Darkseid pour obtenir de la technologie d'Apokolips... Tout ça en trois ans.
 
Quand d'autres sont incapables de passer leur permis moto
 
C'est malheureusement à partir de là que les choses se gâtent. Luthor accuse Superman - qui avait pourtant interdit à ses copains de la Justice League de tenter quoi que ce soit contre le président - d'être responsable de l'approche d'un astéroïde de kryptonite. Il place alors une récompense d'un milliard de dollars sur la tête de l'homme d'acier.
 
"Trop bon, trop con" comme on dit
 
Une armée de super-vilains et de héros acquis à la cause de Luthor pourchassent donc le héros, accompagné de Batman pour l'occasion. Les deux compères parviendront néanmoins à infiltrer la Maison Blanche, affronteront un Luthor dopé au Venin (le sérum qui donne sa force à Bane) et vêtu d'une armure de combat venant tout droit des armureries de Darkseid.
 
 
 
Pris par son combat, le vilain tombera alors dans le cliché classique du "je vous révèle mes plans pendant que vous cherchez un moyen de me vaincre". Cette confession sera intégralement filmée par Batman qui la diffusera dans le monde entier, mettant ainsi fin à la carrière politique de Lex. Vous parlez d'une façon idiote de perdre son job...
 
Ca vaut mieux que de perdre toute crédibilité
 
 
Bizarrement, cette période de l'histoire des Etats-Unis restera sans véritable conséquence durable dans l'univers DC. Il n'est cependant pas idiot de penser que ce story-arc en aura inspiré d'autre : l'arrivée de Norman Osborn à la tête de la Sécurité Nationale lors du Dark Reign de Marvel par exemple.
 
P.S : Pour celles et ceux qui aimeraient en savoir plus sans prendre la peine de lire une bonne cinquantaine de comics, je ne peux que vous conseiller de regarder Superman-Batman : Public Enemies, film d'animation DC (donc de bonne qualité) qui s'inspire de ces événements.
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire