vendredi 5 avril 2013

VO-Day : Thanos Rising #1 (Marvel Comics)

S'il est bien un personnage que Marvel a mis en avant depuis la sortie du film The Avengers, c'est bel et bien. L'apparition du Titan Fou lors du générique du blockbuster avait fait mouillé la culotte de tous les geeks Marvelites du monde. J'ai moi-même poussé des petits gémissements de lycénne un soir de bal de fin d'année à l'apparition de ce menton violet et crevassé.

 

Après une apparition classique quoique bien stylée dans les pages d'Avengers Assemble (la série comics publiée pour rameuter les nouveaux fans qui se font alpaguer par le film), Thanos nous revient dans une mini-série nous relatant ses origines. Origines qui, pour ce premier numéro nous plonge dans l'enfance de l'une des plus grandes menaces que l'univers Marvel ait jamais connu. Une espèce de Thanos Year One en quelques sortes.

Petit cours de style : CA, c'est stylé !
Pas stylé...

 

Je l'ai lu... Alors... POURQUOI ? Je ne vais pas dévaloriser le travail de Simone Bianchi qui réalise des dessins absolument magnifiques qui glorifie le Fan Numéro Uno de la Grande Faucheuse, mais... (et là je me répète)... POURQUOI ?

Nous avions l'un des super-vilains les plus bad-ass du comics toutes maisons d'édition confondues. Il avait passé toute sa carrière à s'emparer d'artefacts de plus en plus puissants pour satisfaire son seule et unique amour : La Mort. Ce premier numéro nous montre un petit bébé tout violet que sa maman veut trucider à peine a-t-il quitté son utérus. L'histoire bondit de quelques années en avant pour nous présenter un Thanos adolescent, partagé entre ses cours à l'école primaire de Titan et des tentatives désespérées pour attirer l'attention de Mentor, son papa. Le futur fléau des Dieux a même des vues sur la jolie rouquine de sa classe. On est chez Spider-Man ou quoi ?

Filez-moi vos meufs ou je fais un malheur !

Je vous épargne la suite, notamment les moments où Thanos joue avec son petit lézard. Toujours est-il que l'un de mes persos préférés ne sort pas grandi de ces quelques pages. L'intrigue se met en place mollement et à moins que je ne me trompe lourdement, on voit déjà où Jason Aaron veut en venir. Mais qui peut bien être cette jeune femme qui pousse Thanos sur la voie du Coté Obscur ?

Je vous la fait quand même : Thanos fait joujou avec son lézard

 

Bref, un ressenti qui tient plus de "Ultimate Thanos se la joue Anakin Skywalker" (ah bah oui parce qu'en plus une prophétie entoure sa naissance si j'ai bien tout compris). Toutefois, comme je ne suis pas homme à faire usage de la langue de bois, je vous promets très sollenellement que si jamais la série décolle, je vous présenterais mes plus plates excuses. A très bientôt les sidekicks.

Restez à la page !



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