mardi 20 février 2018

Review : Green Lantern - La Loi de Sinestro (Urban Comics)

Y'a de quoi être vert... Et dire que je me suis mis à Green Lantern sur le tard. Pour une raison que j'ignore (mais qui doit être lié à l'adaptation sur grand écran des aventures de Hal Jordan...), j'ai passé beaucoup trop d'années de ma vie à regarder avec un certain dédain les péripéties galactiques de ces flics maniant l'énergie verte de la Volonté. Cependant, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et, après avoir fait mon retard sur l'intégralité du run de Geoff Johns et les différentes séries New 52, me voilà prêt à attaquer la série Hal Jordan and the Green Lantern Corps qui débute à l'occasion du Rebirth DC.


Relégué au rang de renégat pour assainir la réputation du Corps, l'ami Hal parcourt le cosmos alors que le Gant de Krona qu'il a volé pour remplacer son anneau commence à le changer en une manifestation vivante de la lumière verte. Devant refouler l'énorme afflux de pouvoir qui accompagne cette transformation, il le canalise avec la création d'une nouvelle bague qui fera de lui le seul Green Lantern en activité dans l'Univers.


Car oui, quasiment tous les anciens confrères de Jordan ont disparu dans une autre dimension. Privés de leur force de police intergalactique, les peuples du cosmos ont demandé à quelqu'un d'autre d'assurer leur sécurité : Sinestro et son corps de Yellow Lanterns puisant leur pouvoir dans la lumière jaune de la Peur. Cependant, acquérir la confiance des peuples n'est que la première étape du plan de l'ancien mentor de Jordan qui se lie de plus en plus à Parallax (l'entité de la Peur) pour trouver pouvoir et jeunesse.


C'est donc à Hal de stopper tout seul la menace de Sinestro. Seul ? Non ! En effet, dans un coin inconnu des secteur galactiques, un corps verdoyant revient de son exil, en piteux état, certes... mais prêt à en découdre avec ceux qui ont pris leur place pendant leur absence. D'ailleurs John Stewart, le nouveau leader du Corps, envoie un héraut bien particulier en éclaireur : le turbulent Guy Gardner.


Combats cosmiques, dichotomie chromatique entre le Bien et le Mal, cultes maléfiques et engins de terreur sont au programme de La Loi de Sinestro. Le scénario de Robert Venditti nous resitue l'univers cosmique de DC grâce à de brèves apparitions de ses races emblématiques sans que cela tourne pour autant à l'encyclopédie. L'histoire se permet également quelques morceaux de bravoure et d'epicness, notamment quand Guy Gardner résiste à ses geôliers et provoque le soulèvement des prisonniers du Corps de Sinestro.


Les planches d'Ethan Van Sciver et Rafa Sandoval dépeignent l'action avec une fulgurance de couleurs (normale pour la série) qui ne dépareillent pas avec le travail d'Ivan Reis sur le run de Geoff Johns. J'aurais peut-être tendance que les protagonistes humains font parfois pâle figure face à leurs partenaires plus... exotiques, mais c'est là un défaut mineur.


En résumé, un excellent point d'entrée pour les novices et un très bon point d'ancrage pour ceux qui, comme moi, ont découvert la série sur le tard. Reste à espérer que la suite soit tout aussi intéressante et résolve certaines des énigmes qu'on se pose depuis un moment... Mais où étaient les autres Lanterns depuis tout ce temps ??? 

 

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