lundi 10 septembre 2012

Review: Justice League - La Tour de Babel

Je le dit et je le répète: Urban Comics a tout compris ! Alors que d'autre éditeurs vous ressortent des épisodes mineurs sous un label "Les Incontournables" ou "Saga Complète", l'éditeur spécialisé DC continue à creuser l'écart (du moins dans mon estime) en nous ressortant des vraies sagas mythiques de sous sa cape. Et c'est donc avec honneur que je vais vous causer de Justice League - La Tour de Babel.

Une soirée GHB à la JLA
Publié en 2000 dans les épisodes 43 à 46 de Justice League of America, ce story-arc écrit par Mark Waid, révèle que le Dark Knight conserve bien au chaud dans son ordinateur les moyens de mettre hors d'état de nuire la plupart de ses coéquipiers. Et quelle meilleure occasion pour nous dévoiler ce détail que d'attendre qu'un super-vilain pirate le Bat-Computer et décide de tester les plans de Batman ? Ici, c'est Ras'Al Ghul qui s'y colle et met rapidement la Ligue hors jeu avant de mettre au point son véritable plan. Mais c'est sans compter sur Batman qui - s'il a eu su mettre ces stratégies mortelles au point - peut déjouer les plans du génie du Mal... Quoi ? Ras'Al Ghul a pensé à tout ? Le justicier de Gotham sera trop occupé pour sauver ses amis ? Ah bah dans ce cas...

"Si j'avais pu, Marion Cotillard serait aussi sur un de ces poteaux."
Qu'est ce qui fait l'attrait de cette saga me direz-vous ? Elle a fini d'instituer Batman dans le rôle du "mec sans pouvoir qui maîtrise tout le monde". Un rôle qui Big Brother qui lui collera ensuite à la peau, on réalisera par la suite que la chauve-souris a manipulé bon nombre de ses alliés et que la révélation de ses plans dans ce story-arc ne l'a pas empêché d'en faire d'autres. L'album proposé par
Urban contient également quelques pages de JLA Secret Files et nous montre ce que Batou avait en stock pour quelques autres de ses coéquipiers absents de l'histoire.
Il y a des absents, certes, mais le casting des présents est déjà plus que potable. En fait, c'est mon itération préférée de la Ligue: Batman, Superman, Flash, Wonder Woman, Martian Manhunter, Aquaman, Plastic Man et Green Lantern. Et quand je dis Flash, je ne parle pas Barry Allen. Le Bolide c'est Wally West a cette époque. De même pour Green Lantern. Hal Jordan ? En 2000 il n'était pas là et laissait la place à Kyle Rayner (mon Lantern préféré). Chacun vivra des moments difficiles et devra se rendre à l'évidence "C'est Batman qui nous a fait subir ça". Les super-héros parviendront ils à pardonner ?


L'album est déjà magnifique en lui-même (Urban ne s'est jamais foutu de nous sur la classitude de leurs albums et au moins la bibliothèque reste "raccord") et - pour ceux qui l'ignoreraient - vous trouverez en bonus le DVD du film d'animation Justice League - Doom qui reprend dans les grandes lignes l'intrigue de l'album. Pourquoi "dans les grandes lignes" ? Au contraire de Batman - Year One qui utilisait la BD comme sory board, Doom se permet quelques libertés vis à vis de l'oeuvre dont il s'inspire. Exit Ras'Al Ghul et place à Vandal Savage qui réunit une équipe de vilains (parmi lesquels Bane et Star Sapphire) pour une série d'affrontements cheatés. L'anime est de bonne facture (comme presque tous les films d'animation estampillés DC) et se pose vraiment comme une version alternative du comics. Cyborg - héros récemment promu dans la Justice League - vient même mettre son grain de sel dans l'histoire pour un feeling nettment plus 2012.

Je vous prend tous un par un

En conclusion, encore une excellente sortie chez Urban. Je n'ai pas hésité à remplacer mon vieil album publié par Semic par cette nouvelle version, plus classe, plus belle, plus fun. J'attend maintenant une sortie de "Death of Superman" avec un DVD en combo. Si quelqu'un de chez Urban me lit....
 
A bientôt mes fidèles sidekicks.

3 commentaires:

  1. Merci pour la critique alléchante.
    Ayant la version Semic, j'hésite à prendre celle-ci.
    Mis à part la couverture cartonnée et le dvd, quelle intérêt à cette ré-édition pour quelqu'un ayant l'ancienne ?
    La traduction est différente ?
    Y a t'il des pages en plus valant la peine ?

    Merci d'avance

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  2. Je n'ai pas vraiment prêté attention à la traduction. Rien ne m'a choqué en tous cas. Par contre, n'ayant déjà plus ma version Semic (je l'avais revendu à l'annonce de la nouvelle édition), je ne peux faire que de mémoire. Il me semble que les pages de JLA Secret Files n'étaient pas dans la version Semic. De toutes façons, après consultations, l'édition comptait 120 pages et celle-ci en compte 144.

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  3. Bon, alors je vais peut être me laisser tenter et revendre mon Semic :)
    Merci

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