dimanche 3 juin 2012

Critique: Star Trek / Doctor Who

J'aime Doctor Who! Je ne devrais sans doute pas le dire, mais j'ai passé de nombreuses heures à fouiller le net (flirtant parfois avec les limites de la légalité) pour trouver le plus d'épisodes possibles. Un univers si riche - et pour cause, avec un héros qui voyage à la fois dans l'espace et dans le temps tout est permis - avait tout pour me plaire.
Il est un autre univers sans doute aussi riche mais que je maîtrise moins bien, il s'agit de l'univers créé par Gene Rodenberry dans la série Star Trek et tous ses dérivés. Alors autant vous avouer que le sous titre "The Next Generation" ne me parlait pas plus que ça. J'avais oublié l'excellent film Star Trek : First Contact qui m'avait fait découvrir Jean Luc Picard, Data, M. Worf et tous les autres membres de ce nouvel équipage de l'Enterprise qui avait pris ses fonctions plusieurs années après le Capitaine Kirk et M. Spock.

C'est donc plein de curiosité que j'ai profité d'un séjour à l'étranger pour mettre la main sur "Star Trek : The New Generation / Doctor Who : Assimilation2".



Publié chez IDW Publishing, spécialistes des crossovers aussi improbables qu'alléchants (Peut être un jour mettrais la main sur leur Crossover Transformers/Star Trek/GI Joe/Ghostbusters), le premier numéro ne me donne pas énormement de matière pour ma chronique. Nous assistons surtout à la présentation de la menace contre laquelle les héros vont devoir s'allier. Les deux séries proposent de toute évidence un éventail assez large d'extra-terrestres belliqueux en tout genre mais ici les scénaristes ont décidé de taper tout de suite dans le grandiose (même si je pense qu'ils se sont gardés les Daleks de côté pour une possible suite) en unissant les forces des Cybermen (des cyborgs -sans dec- ennemis du Docteur depuis des décennies) et les Borgs (encore une fois, même si vous n'êtes pas fan de Star Trek, essayez de matter First Contact). Cette bande de joyeux drilles de l'Axe du Mal Robotique se met à attaquer les planètes de la Fédération sans que Starfleet ne puisse les arrêter.

Voilà pour la première partie de ce numéro un. Le reste de l'ouvrage sert essentiellement à introduire le Docteur (dans sa onzième incarnation) et ses deux compagnons Amy (miam) et Rory (est ce qu'il pourrait enfin mourir définitivement?) Pond. On croise le trio à la recherche d'un alien caché quelque part dans l'Egypte Antique pendant une bonne dizaine de pages et ce n'est réellement à la dernière page que les héros des deux franchises se rencontrent dans le San Francisco des années 30 (je vous l'avais dit qu'on est dans une histoire de voyage dans le temps et l'espace).

Voilà pour l'intrigue so far. L'histoire peut être franchement sympa à la lecture de ce premier numéro. Niveau dessin, JK Woodward a opté pour un trait très "réaliste" ce qui donne des personnages ressemblant beaucoup (trop) à leur version télévisée. Dites-moi si vous ne trouvez pas que le Docteur fait peur là-dessus.

Par contre Amy est toujours aussi belle
Je vous tiendrais informé sous forme de petites news si jamais la série venait à confirmer son potentiel d'orgasmes pour geek de SF. En tous cas, j'ai appris il y a quelques jours que la maison d'éditions French Eyes devrait proposer les comics Doctor Who d'ici quelques mois. J'ai bel et bien l'impression que le mot d'ordre ici sera "Wait and see".

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