mardi 27 mars 2012

Mes bonnes raisons pour... numéro 1

Déjà plus d'un mois d'existence pour le blog et j'avais envie de fêter ça. Comment? Une soirée pute et coke? Encore? Un défilé dans les rues de mon patelin où tous les cosplayeurs du Pas-de-Calais auraient pu enfiler leurs collants en lycra? Très peu pour moi...

J'ai donc écouté tes désirs fidèle lecteur... sort of. Je m'explique.

Tu n'es pas sans ignorer que je reçois quantité de mails. Des demandes en mariage, des félicitations, des faire parts divers, des mails de harcèlement d'un certain Hadopi. Et parmi tout ça, des requêtes de chroniques. Je cite.



"Très cher Rémy, je bois tes paroles comme le plus délicieux des nectars. Ton opinion fait force de loi pour moi et pour tous mes amis, ce qui fait enrager notre vendeur de bandes dessinées locales qui n'arrive plus à nous refourguer ses albums du Scrameutstache, ses exemplaires de Dofus et les quelques Iron Fist qui trainaient sous son comptoir.
"Tu l'auras compris, tu es totalement notre maître à penser et nous aimerions avoir ton avis sur Ghost Rider: l'Esprit de la Vengeance"


Et moi, je dis NON. Non, je ne veux pas de ce statut de messie bédéphilique. Si j'ai prêché quelque chose dans mes émissions, c'est avant tout la libre opinion. Je ne suis qu'un guide qui vous montre le chemin, mais libre à vous de faire les arrêts qu'il vous sied sur cette route. Néanmoins, je ne pouvais rester de marbre à vos prières. Il est vrai que mes occupations ne me laissent pas le temps de chroniquer tout ce que je voudrais, j'essaie de coller à une certaine actualité, de faire un vrai travail de journaliste.

Mais parler de Ghost Rider 2, je m'y refuse et je vais vous dire pourquoi







Ghost Rider: L'Esprit de la Vengeance est donc un film sorti dans nos contrées en 2012. Je ne donnerais pas de plus amples informations sur le film vu que tout y est sujet à vous donner une irrépréssible envie de trouver l'équipe du film (y compris le pauvre éclairagiste stagiaire qui n'avait pas la moindre idée de ce qu'il faisait là)pour les poursuivre à moto et leur incendier le crâne. Hommage au personnage qu'ils ont pris un malin plaisir à avilir une seconde fois. Vous êtes encore là? Rentrons dans le lard... euh ... rentrons dans le détail.










1- Le casting:
Quel est le dernier film que vous ayez vu qui ait Christophe Lambert à l'affiche? Cherchez-bien... Oui, ça me le fait aussi (et le premier qui dit Mortal Kombat" peut quitter ce blog et le monde des gens de bon goût). Et bien, grande nouvelle: Cri-Cri is back en moine mystérieux qui essaie de ... roulement de tambour ... décapiter quelqu'un! Il doit y avoir une liste chez les agents de stars à Hollywood (notez que j'ai dit star) intitulée "Acteurs qui décapitent des gens". Bref, le retour au plus haut niveau du box-office du plus américain de nos frenchies binoclards n'est pas pour aujourd'hui.
Toujours au niveau du casting, je demande maintenant à notre correspondant-agent de stars hollywoodiennes de nous sortir un acteur de sa liste "Perso black qu'a la classe". Qu'obtenons-nous? Idris Elba. Djimon Hounsou est en congé ces dernières années?


2- l'Atout Charme du film:
On se souvient du premier "Ghost Rider" (il m'arrive encore d'en rêver la nuit et de mouiller mon lit) et d'Eva Mendes. Comme une image parle mieux de 1000 mots, je vous en mets deux pour le même prix.













On continue?






3- Ghost Rider qui pisse des flammes? Non mais sérieusement...







4- Le choix du vilain:

Comparons BlackOut dans le comics et son alter-ego cinématographique:



Bonjour, je suis un mutant un peu tordu qui absorbe la lumière et qui se prend pour un vampire au point de se faire greffer des canines. Je suis un dangereux psychopathe et l'homme de main attitré de grands pontes du crimes.





Bonjour, je suis le méchant vampire du premier Twilight, sauf que maintenant je suis albinos. Pour la petite histoire, je suis un trafiquant d'armes que le diable a transformé en démon qui fait moisir tout ce qu'il touche.




Pour rappel, le vilain du premier opus était Blackheart









5- A ce niveau-là, c'est plus une erreur de casting, c'est de la gourmandise:

Extrait d'une conversation entre un réalisateur et un acteur que nous ne nommerons pas
Nicolas Cage : Hey! Machin! J'ai eu une idée pour mon perso.
Le réal (enthousiaste): Dis m'en plus my boy Nicky.
Nicolas Cage: Tu te souviens que dans le premier film, j'avais humanisé le perso en lui donnant une passion pour les bonbons, les docus animaliers et en montrant qu'il pouvait rire comme un beubeu devant un dessin animé tout pourri.
Le réal (dubitatif): Euh, ouais...
Nicolas Cage: Ouais bah on oublie tout ça, j'ai eu une idée de nouveaux pouvoirs.
Le réal (qui comme tous les mecs qui adaptent un comics se targue d'être le fan numéro Uno de l'oeuvre qu'il massacre): Un nouveau pouvoir?
Nicolas Cage: Ouais, trop la classe. Je peux "rideriser" n'importe quelle machine?
Le réal (à ce moment-là, je lui en veux même plus): Rideriser?
Nicolas Cage: Ouais, je vais transformer une pelleteuse en engin de l'enfer rien qu'en la touchant.
Le réal (est-ce un emploi fictif?): T'as vu ça dans la bédé quelque part?
Nicolas Cage: ... Ecoute, c'est soit ça, soit Tonton te fait une proposition que tu peux pas refuser.










En conclusion, non, non et non, je ne chroniquerai jamais Ghost Rider: L'Esprit de la Vengeance.

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