vendredi 16 octobre 2015

Review : La Cité d'Oz (Panini Comics)

Vous reprendrez bien une dernière dose d'Oz ?


Sixième et dernier tome de la série d'Oz produite par Marvel, La Cité d'Oz nous plonge encore une fois dans cette contrée féérique et absurde. Force est de constater que contrairement à nos amis américains ont été bien plus bercés par les aventures de Dorothée que nous. Des expressions comme "flying monkeys" trouvant en effet leur origine dans les ouvrages de L. Frank Baum alors que nous avons dû nous contenter d'un dessin animé japonais diffusé sur la défunte 5.
 
Gime five si vous souvenez de celui-là
Adaptation de The Emerald City of Oz, 6ème roman de la série d'Oz (qui aurait dû être le dernier d'ailleurs, mais des soucis financiers ont poussé Baum à écrire 8 séquelles), l'ouvrage met une nouvelle fois la petite Dorothée du Kansas en vedette. Vivant toujours avec son oncle Henri et sa tante Em, la petite famille se voit mettre à la porte de leur ferme par une banque avide de profits et Dieu sait comment l'adolescente va pouvoir gagner de quoi vivre.
 
Je me rends compte de 2 choses :
1 - Ca fait des années que je ruine tout ce qui était beau dans votre enfance
2 - OH MY GOD y'a une naine sur cette jaquette et ça donne pas envie de voir le film


Mais pas de ça dans un conte pour enfants ! Dorothée décide donc de refuser l'appel du trottoir pour celui de la route pavée de briques jaunes. Son oncle et sa tante seront également du voyage cette fois-ci (l'occasion pour eux d'arrêter de croire que leur nièce est bonne à enfermer) et se feront une visite de la fabuleuse contrée d'Oz.
 
Par contre Return to Oz est un film magnifique
Ils rencontreront un peuple de silhouettes découpées dans du papier, des aliments et des ustensiles parlants, rencontreront les habitants des cités d'Alarmiste-Ville et de Charabia-Ville parmi d'autres aventures. Les anciens compagnons de Dorothée : le Lion Poltron, l'Epouvantail et le Bucheron en Fer Blanc seront eux aussi de la partie.
 
On dirait la pub pour Freedent
Et tout l'astuce de cette troupe ne sera pas de trop, car le terrifiant Roi des Nomes est de retour ! Ce sinistre monarque est bien décidé à récupérer la ceinture magique que la Princesse Ozma lui a prise des années auparavant et il n'hésitera pas à s'allier à une armée de créatures sinistres pour envahir le pays d'Oz.


L'univers de La Cité d'Oz a beau être enfantin, il conserve un charme et une innocence que même mes blagues les plus salaces ne parviendront sans doute jamais à dénaturer. Les lieux et les personnages sont enchanteurs et l'humour reste omniprésent comme lors du procès de Dorothée, jugée par des ustensiles de cuisine doués de la parole. Le scénariste Eric Shanower a su adapter le récit d'origine avec brio car jamais les nombreuses scènes ne semblent trop longues ou trop courtes. Ce qui pouvait prendre une page à décrire dans le roman peut être ici résumé en quelques coups de crayons.


Et quels coups de crayons ! Je n'écris à vrai dire cet article que pour pouvoir vous parler du talent de Skottie Young. Le trait est atypique mais parfaitement adapté à l'univers de conte de fées des romans. Young donne vie à un véritable folklore de créatures magiques et on devine le plaisir qu'il a du prendre à s'attaquer aux nombreux personnages non humains du pays d'Oz. Rien que ses planches constituent en elles-même une excellente raison de foncer chez votre libraire préféré pour vous procurer les 6 tomes de la série.



En attendant, disons aurevoir à Dorothée, Toto et tous leurs amis... et... Goodbye Yellow Brick Road.


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