samedi 6 octobre 2012

Review : Les comics Doctor Who (French Eyes)

Autant faire mon coming-out de suite : je suis un Whovian. Tout a commencé avec un flipper Doctor Who dans le bar restaurant d'un camping quand j'avais 12 ou 13 ans. Je me suis ensuite renseigné sur cette série britannique, mais trouver des épisodes à l'époque était du domaine de l'impossible. Depuis tout s'est arrangé : entre France 4 et Internet, j'ai réussi à compléter ma culture sur ce monument de la SF britannique. Alors, autant vous dire que l'annonce de la sortie des comics des aventures du Docteur a été acceuillie avec un immense sourire par toute l'équipe de Fun en Bulle.
 
Couverture de Ben Templesmith
 
 
J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises, mais il est largement temps de faire une review complète et détaillée des trois premiers albums publiées en France. Je ne reviendrais pas sur les retards que l'éditeur French Eyes a tendance à accumuler parce que l'attente en vaut la peine à chaque fois.
 
Parlons tout d'abord des deux premiers albums (que c'est original). Agent Provocateur et Les Oubliés. Ces deux opus contiennent des mini séries complètes réalisées par IDW Publishing.
 
- Agent Provocateur relate la quête du dixième Docteur et de sa compagne Martha Jones lancés à la recherche du meilleur milk-shake de l'univers. Comme de bien entendu, rien ne se passera comme prévu et le duo devra faire face au Panthéon, une association de pseudo divinités qui cherche à - accrochez vous bien - dominer le monde. Autant dire que ce premier album ne reprend pas l'une des sagas les plus palpitantes de la série, mais elle a le mérite de réintroduire les personnages du Docteur (ainsi que ses origines) et de Martha (qui est bien plus mignonne en live que dans la BD).
 
 
 
- La deuxième mini-série Doctor Who :The Forgotten est déjà bien plus alléchante. Le Docteur et Martha découvre un musée abandonné dédié aux différentes incarnations du Docteur et à leur faits de gloire. C'est l'occasion de découvrir (ou re-découvrir) les différents looks du dernier Seigneur du Temps et ses compagnons les plus emblématiques à travers toute une série de flash-backs. Le dessin y est plaisant, l'intrigue centrale pas des plus génialissimes, mais on y trouve quelques excellentes idées de "mise en scène". Un exemple parmi d'autres : les souvenirs du Premier et du Deuxième Docteur sont en noir et blanc... comme la série à l'époque. Et puis tout bon Whovian qui se respecte se doit de baver devant certaines images telles que celle-ci.
 
Nouveau Look pour une Nouvelle Vie
 
 
Nous en arrivons déjà au 3ème album arrivé sur les étals de nos libraires il y a quelques jours : Doctor Who : A travers l'Espace et le Temps. Cet opus compile 6 épisodes "one-shot" au sein desquels le Docteur (toujours sous sa 10ème incarnation) se voit accompagné  de Martha, mais aussi de Donna Noble (que je n'ai jamais pu blairer). Il y croisera aussi HG Wells, l'Institut Torchwood et tout une floppée d'extra-terrestres belliqueux ou pas. Le style graphique peut changer d'une histoire à l'autre, mais l'ensemble reste d'excellente facture. Ben Templesmith qui a officié sur 30 Jours de Nuit ou encore Bienvenue à Hoxford dessine et colorise la très belle histoire La Galerie des Soupirs. Toutefois, Chambre avec Déjà Vu reste mon coup de coeur dans tout l'album. La rencontre du Docteur et d'une race qui vit à reculons dans le temps et qui est juste un chef d'oeuvre de narration (vous la relirez plusieurs fois pour être sur d'avoir tout saisi).
 
Y-a-t-il un docteur dans la salle ?
Il est certain que French Eyes s'est attaqué à forte partie en lançant la publication de cette série. Le feuilleton a-t-il assez d'afficionados pour être viable chez nous ? Aurons nous un jour la chance de pouvoir nous procurer un jour autrement qu'en VO les Doctor Who Classics de Dave Gibbons ou d'Alan Moore ? Seul l'avenir ou un petit voyage dans le TARDIS nous le dira. En attendant, si vous appréciez les aventures spatio temporels du 'Last of the Time Lords", mes conseils de lecture iront vers Les Oubliés et A Travers l'Espace et le Temps, 2 albums qui sont "bigger on the inside".
 
On peut toujours rêver
 

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