Je suis en manque... en manque de Ash !!! Comme tout adolescent des 90's qui se respecte, j'ai adoré la trilogie Evil Dead et son héros emblématique : Ash Williams incarné par un Bruce Campbell pour lequel la seule expression qui me vienne à l'esprit reste "dégueuler de charisme". Drôle à l'extrême, bourré d'actions, un monument d'acting digne d'un oscar... ces films restent un essentiel dans ma culture cinématographique.
Pourtant, force est de constater que même si les aventures du vendeur de Prix Bas (où les prix sont bas) sont l'objet d'un culte même de ce côté ci de l'Atlantique, personne n'a jamais daigné nous publier la ligne de comics relatant ces dites aventures. Hormis le crossover Marvel Zombies vs. Army of Darkness dans lequel Ash vivait les premiers jours d'une infestation zombie frappant Spider-Man et ses amis, nous n'avons pas eu grand chose de "groovy" pour caler notre addiction.
Dommage, mille fois dommage tant les comics Army of Darkness publiés par Dynamite ont su garder vivant l'esprit des films de Sam Raimi. De plus, Ash en a profité pour côtoyer nombre de guests hauts en couleur : Dracula, Darkman, le docteur Herbert West de Re-animator, Freddy Kruger, Jason ou encore Xena la Guerrière...
C'est d'ailleurs à l'un de ces "crossovers" que cet article - qui a déjà bien trop digressé - va s'intéresser. La rencontre entre l'élu au boomstick et la pin-up de la planète Drakulon : la plantureuse Vampirella.
L'intrigue est en fait un épisode qu'on pourrait qualifier de "filler" prenant place pendant les événements du troisième film. Ash vient de récupérer le Necronomicon Ex Mortis et attend l'attaque de son double maléfique et de l'armée des ténèbres à l'abri dans le château d'Arthur. Malheureusement, ses incantations approximatives ont ouvert un vortex sans qu'il s'en rende compte.
Vortex duquel a surgi une Vampirella possédée par l'un des esprits maléfiques libérés par le livre des morts. Dès lors, on arrive à la phase "They meet and they fight" typique de tous les crossovers dans laquelle les deux héros s'affrontent jusqu'à ce que Ash parvienne à libérer la succube en maillot de bain de sa démoniaque emprise.
Décidée à aider Ash à repousser l'assaut des forces de Evil Ash pour pouvoir regagner son époque, Vampirella doit d'abord prouver à Arthur et sa cour qu'elle n'est pas une sorcière... et Ash est désigné d'office pour être son avocat dans un procès moyennageux.
Le plus réussi dans Vampirella Army of Darkness ne sont pas les dessins (même si le travail de Jeff Morales reste de bonne facture) ni le scénario de Mark Rahner qui se déroule selon les travers habituels de la rencontre super-héroïque... Si ce comics ne devait avoir qu'une seule qualité, ça serait son état d'esprit. En complète harmonie avec le matériau d'origine, les deux premiers épisodes (et à priori ceux qui vont suivre) constituent une véritable addition à l'univers de la franchise au lieu d'être un simple produit racoleur.
Ash J. Williams reste ce braillard à grande gueule, un Monsieur Je-Sais-Tout qui ne sait pas grand chose dans le fond. Il est cool, condescendant, moqueur et manie toujours la tronçonneuse et le fusil de chasse avec dextérité.
Sur ces bonnes paroles, je vous laisse. J'ai bâti un autel sur lequel j'ai déposé un livre relié de chair humaine et écrit en lettres de sang. Au creux de ses pages se trouve la formule qui nous assurera de la diffusion de la série Ash vs The Evil Dead à la télévision française.
Klaatu... Verata... ... .... ...
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